Jaïli Alsuma [Validée]

Who is your character?
Partie rpg

«Elle avait cinq ans la première fois qu'elle vit une Armure.»

La vie n'est pas un conte...

Comme tous enfant j'ai eu une mère et un père. Une mère douce, avec l'odeur des plantes qui m'endormais chaque soir. Sachant milles histoires, source de nombreux savoirs. J'ai appris tous ce que je sais d'elle. L'art des plantes, des pierres. Un père fort et bourru, avec des mains comme des battoirs qui m'ont fait de nombreuses fois tourner dans le ciel. A ces moments-là, j'avais l'impression de voler. Encore aujourd'hui j'essaye de ressentir cette émotion. Il m'a donné une infime partie de l'art de se débrouiller dans la rue. Pour moi, c'est ma plus belle époque. Bercée par le rire tonitruant de mon paternel et les chants d'oiseau de ma mère. Mais toute chose a une fin, et la mienne commença à se mettre en route lors de ma dixième année.
Ma mère attrapa une maladie, et elle n'y survécu pas. Mon père non plus d’ailleurs. Les rires et les chants disparurent dans la maison. Seules la tristesse et la mort y planait. Mon paternel ne rentrai presque plus à la maison, et un jour il ne le fis plus du tous. Je dus me débrouiller. Etant Cendre, je pouvais entrer aux services d'une Perle. Et ce que je fis..

Chute brutale dans la réalité..

Ordre hurlé dans la demeure. Je tressaille, mais je continue à frotter le linge. J'espère qu'il n'insistera pas. Vaines illusions. L'ordre retentit de nouveau. Plus proche. Plus il est là, je le sens derrière moi. Je me redresse, essuie mes mains dans ma jupe et me retourne. Le maître me fixe de ses yeux sévère. Une ombre de sourire flotte sur ses lèvres devant la peur qui doit se lire dans mes yeux. Oui j'ai peur. Peur de ressentir de nouveau la douleur. Que des marques ornent de nouveaux ma peau. Il a bu, trop. Cela se voit à à sa rougeur, mais aussi à l'odeur tendit qu'il s'approche. Je le vois s'approcher, ses lèvres bouger, tordues dans un rictus. Mais le sens des mots ne me parvienne pas. Le bourdonnement de mes oreilles est trop fort. Sa main fend l'air, et la douleur brûle sur la joue. Une nouvelle fois, et cela va se finir comme toutes les autres. Alors que les coups pleuvent, alors que je recule, je bute contre la cheminée. Il y a un bruit métallique. L'outil qui sert à attiser le feu tombe pas loin de ma main. Un déclic se fait dans ma tête. Une rage sans nom envahit mon être. D'un geste fluide j'attrape la barre de métal et frappe l'homme au visage. Il gronde, mais je ne m'arrête pas pour autant. En criant, je le frappe et ce n'ai que quand il ne bouge plus, et que le sang recouvre le sol que je m'arrête. Sans un bruit, je quitte la pièce, la demeure, puis la ville. Je n'ai aucun remord. Ni du plaisir. Juste un vide.. Cet évènement s'est produit il y a 5 ans.

«La première mèche est la plus difficile à couper.»

Une silhouette marche à grandes enjambées, couvrant rapidement les mètres qui la sépare de sa destination finale. Ou plutôt qui la sépare de quelque chose. La personne, qui est une femme est de taille moyenne. Sa maigreur la fait paraître plus grande, et parfois plus jeune. Mais il ne faut pas la croire sans force. Une peau brunie par le soleil recouvre une musculature fine, mais efficace. Une cascade de épais cheveux noir tombent sur ses épaules. Elle possède une beauté sauvage. Un visage ovale, ayant perdu depuis longtemps les rondeurs de l'enfance. Des grands yeux noisettes, pailletés de doré, surmontés par des sourcils fins. Des joues aux pommettes légèrement saillante. Et une bouche aux lèvres pleines et charnues. Mais elle cache tous cela avec sa crinière sombre. Mais c'est surtout pour cacher ce visage marqué par le peu de vie qu'elle a vécu. Une cicatrice traversant l'arcane, deux le long de la mâchoire encore rouge. Elle préfère porter des vêtements qui cache son corps. Un pantalon long, bottes hautes, chemise à manches longues avec corset sont ses vêtements habituels. Et elle porte à sa ceinture deux sorte de faucilles.

«Tu es aussi obstinée qu'un fang qui a senti une charogne.»

Jaïli est au premier abord quelqu'un de distant. Ne parlant pas beaucoup à ceux qu'elle connait. Elle n'apprécie pas particulièrement les perles, voyant en eux son ancien maître. Il faut beaucoup pour gagner son respect, ou même son amitié. Mais quand on fait parti de ses amis, on est sur de pouvoir compter pour elle. Les cendres a qui elle vend régulièrement des choses, on put apercevoir un fragment de sa gentillesse. Car oui, elle est capable de donner à quelqu'un dans le besoin. Mais elle n'est pas naïve pour autant. Sa jeunesse, époque révolue, lui a appris la vie, mieux que beaucoup d'autres scénarios qui aurait pu être la sien. Donc, elle est capable de se débrouiller toute seule, c'est pour cela qu'elle n'aime pas dépendre, ou être redevable à quelqu'un.