Un séjour en prison.

-Hé Praz’!
-hmmmmmmmmm?
J’m’ennuie, on joue?
Le garde laissa s’echapper un soupir...
-Bon, d’accord tu veux jouer à quoi? J’ai un peu de temps avant la prochaine relève. Yatze ou plutôt Belotte?

[...]

La première partie de sa mission avait été une partie de plaisir, trouver la maison, soudoyer les cendres, un vrai jeu d’enfant. Un cambriolage qui avait mal tourné avait conclue l’enquête. C’est ce qu’il souhaitait, c’était parfait.

[...]

-Hé Praz’ je t’ai déjà raconté la blagues des fous dans un asile? On peut la faire avec des prisonniers, ça marche aussi.
-Hmmm, non, vas-y raconte?

C’est dans une prison, le capitaine de la garde fait ça tournée de la semaine, il passe devant la salle commune des prisonniers, et là il entend de grands éclats de rires. Alors il entre, et tous les prisonniers sont en train de se bidonner. Un d’entre eux, parvient à reprendre son souffle, et s’adresse aux autres:
«Hé les gars! Et la n°4!» Et c’est reparti pour une franche rigolade... L’inspecteur est un peu frustré, mais vu qu’il n’arrive rien tirer des captifs, il finit sa tournée, puis va voir le geôlier en chef.
«Bon tout va très bien mais, j’ai vu les prisonniers ils rigolaient en parlant de numéros.»
-Ah, ça c’est parce-qu’ils se sont appris des blagues, mais à force de les raconter, ils les connaissent toutes par coeur, alors ils leur donnent des numéros, plus besoin de la raconter, ils les ont toutes dans la tête.
-Ah? Amusant, je vais essayer.
Et lui de retourner dans la salle commune. Il va voir un groupe, et profite d’un intervalle entre deux blagues: «Hé les gars, et la n°12? »
Et la personne ne rigole, le flop total.
«Bah elle n’est pas drôle la n°12?»
Un prisonnier:
-C’est pas ça. Mais il faut savoir bien la raconter.

L’histoire tira tout de même un sourire au garde.
«Cornichon!»
-Ah nan pas celle-là, elle est vraiment dégueulasse!
-Ouais je sais, ça ne vole pas bien haut.

[...]

C’était dans la deuxième partie de son contrat, que tout avait dérapé. Le manoir était bien gardé, mais un incendie bien calculé lui avait ouvert une voie royale. Il avait pénétré dans la demeure alors que tout le monde s’agitait à droite et à gauche, mais bien qu’il parvint à exécuter son contrat. Sa sortie fut compromise par le cri strident d’une servante qui alerta les gardes.
Passez par la case prison, ne touchez pas de pourboire.

[...]

Praz’, on se fume un truc? il me reste un peu d’herbe à pipe, si tu as du tabac.

Déjà un cinq semaines en prison. Ce n’était pas si terrible finalement, un toit pour dormir, et un repas tous les jours. Un compagnon de cellule, pas très bavard, un garde avec qui se rattraper. Mais quel ennui!


[Je ne vous raconte pas la blague du cornichon, il y à des jeunes esprits ici. Elle est vraiment dégueulasse il faut le dire. Qui le veux post ici, à priori c'est une visite en prison.]

Le sang ne passe plus dans mes doigts. Ils sont totalement engoudis. Je tente d'écarter un peu plus les liens qui entourent mes poignets, mais rien à faire. Je pousse un soupire, alors que les deux hommes qui m'encadrent me guide dans les profondeurs. J'ai l'impression d'avoir commis un meutre, même si c'est presque ça...Des escaliers, puis enfin les cellules. Rien de bien extraordinaire... Même si je me doutais bien que je n'allais pas être dans un palace. Le sol fait de pierre, tous comme les murs. Au moins cela à l'air pas trop humide.
On s'arrête devant une cellule encore vide. Après que les liens soient retirés, la porte claque derrière moi, dans un bruit sinistre. "Etre rentré dans une prison sans être un visiteur" vient d'être réaliser, c'est surement quelque chose que peux de gens, ayant un minimum d'esprit, n'ont pas pu faire. Je regarde un instant autour de moi. Les autres cellules sont habitées, et vu comme cela rigolait, et parlait quand on s'approchait, je crois que j'ai raté quelque chose.
Le silence perd peu à peu ses droits alors que je me laisse glisser sur le mur du fond de ma nouvelle demeure. Qu'est-ce qui m'a prit de faire cela? Pourquoi j'ai fait manger le sol à ce gars dehors? Maintenant je vais devoir rester ici durant quelques jours. Quand j'y pense, mon père devrait surement rire de ma situation. Cela me tire un maigre sourire.

Une odeur me tire de mes pensées. L'odeur de la fumée, ou plutôt du tabac. Pincement au coeur en pensant que cette odeur me rappel deux personnes. L'une aimé, l'autre haït. Je tourne la tête vers la source potentiel de l'odeur. C'est un homme, aux dreadlocks couleurs flammes avec une courte barbe de même couleur. A ses lèvres dépasse une pipe, qu'il fait passer régulièrement à un gardien à travers les barreaux. Sans un bruit, je le regarde expulser des serpents de fumées.

[je sais pas si les cigarettes existent dans les Ames Croisées...]

Qu'est-ce que le temps était long en prison. Tous les jours la même routine, dormir-manger. Les détenus restaient parfois longtemps, parfois seulement quelques jours. Des nouveaux arrivaient puis repartaient...

     Eh bah tiens! Une femme. Les femmes étaient plutôt rare dans les prisons. Généralement, elles parvenaient à se tirer des situations délicates contre un service... Je suppose que vous voyez le genre de service dont je parle.  Quelque chose de vaguement illégale, qui demande un certain oublie de son amour propre...

    L'homme voit la nouvelle arrivée. Il remarque qu'elle l'observe depuis sa cellule. Il se demande ce qu'elle put faire pour se retrouver ici. La fierté mal placé probablement. Mais ce n'était pas l'orgueil qu'il voyait dans les yeux de cette demoiselle aux cheveux noir, demoiselle car elle était jeune, il faut le dire, mais plutôt de l'appréhension... Ou était-ce de la curiosité?

     Le temps commençait à se faire long, il était temps pour lui d'organiser sa sortie, l'appui d'un certains perle pourrait l'aider à disparaître... Il avait tenté de lui faire passer un message, quelques jours plus tôt mais jusque là, nulle réaction... Et il y avait toujours le risque qu'il veuille effacer ses traces, ce qui serai fort fâcheux pour lui... Enfin, il ne comptait pas moisir ici plus longtemps qu'il ne l'avait déjà fait, et il pensais bien utiliser toutes les ressources à sa disposition pour se sortir de cet endroit.

La nuit tombe dehors. Je me lève, et entoure les barreaux de la grille dans un mur de mes mains. J'ai besoin de sortir d'ici, pour faire le deuil de ma vie passée. Vie qui s'est fini au moment où le métal s'est planté dans son corps. Soudain, un bruit de course attire mon attention. Des silhouettes s'approchent. Rapidement je les perds de vue. Je pousse un un soupire. Qu'est ce que je croyais? Que je pourrais sortir de là facilement? Je pose mon front sur le mur de la prison. A quoi cela sert de se libérer de ses chaînes pour se retrouver de nouveau prisonnière?

Soudain, la porte des cellules s'ouvrent, et un groupe d'homme entre à l'intérieur. Et ce ne sont pas des gardiens. Dans la cellule en face de la mienne, le prisonnier se lève et murmure:

-Par là les gars!

Ah d'accord, c'est pour libérer leur potes qu'ils sont là. Ce qui veut dire que se ne sont pas forcement des enfants de cœurs. Mais pour moi c'est la seule opportunité possible. Après tout, j'ai de grande chance de finir exécuter pour avoir tuer une Perle. Don je m'approche et demande avec malice:

-Dis tu me sors de là aussi?