Jeune demoiselle recherche princesse [pv Jaïli et Aryane]

Calypso évita de justesse une cendre bien portante, un enfant dans les bras, en serrant les dents. Elle n'avait rien à faire ici. Le marché en plein heure de pointe était une horreur. Réellement. La foule était oppressante, le bruit assourdissant, tandis que les marchands criaient partout, qu'ils agitaient les bras pour attirer vers leurs stands... Les piécettes changeaient de main, mais dans cette foule, la jeune folle avait plutôt l'impression d'être emporté par l'océan, sans pouvoir bouger et se rendre où elle le désirait. Elle pesta une nouvelle fois, tentant d'avancer tant bien que mal. Elle ne cherchait pas à aller voir un marchand, non cette tache serait trop simple ! Elle cherchait quelqu'un. Et trouver quelqu'un en particulier dans une telle foule, avec une telle agitation, relevait du miracle. Elle n'y arrivait jamais, et le désespoir commençait à l'envahir alors que quelqu'un lui écrasait par inadvertance le pied. Elle ne pouvait pas abandonner, et pourtant sa cause était perdue, comme quelques heures auparavant...

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- Sire ! Mon voyage à LunPé à été catégorique ! Cette cité ne tiens presque plus, votre ambassadeur peine à faire respecter l'ordre, et partout les révoltes grondent ! Attendez encore quelques mois et vous perdrez tout contrôle sur cette cité dont les mines sont indispensables pour nos constructions et nos armes !
- Merci à vous géographe mais que voulez vous que je fasse ? Cette cité est la plus éloignée d'AnkNor et les armures n'auront pas le moindre effet de surprise !
- Et si vous lanciez une mission ?
- Après l'échec de celles pour retrouver les prêtres ? Vous perdez la tête mon ami ! Je pensais les mages plus raisonnable !
- Ou alors, prétendez que vos espions ont découverts une cité de glauques dans les vastes forêts environnantes. Envoyez vos armures et massacrez cette rébellion.
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Un nouveau massacre. Le conseil avait voté un nouveau massacre. L'armée partirait dans la semaine qui allait venir massacrer toutes la rébellion qui agitait la belle cité de LunPé. Cette information était confidentielle, et tout le monde croirait à une simple manœuvre contre les glauques... Une seule personne pouvait avoir de l'influence pour arrêter cette attaque. En sortant du conseil, affolée, elle avait cherché le prince, sans succès. On racontait qu'il s'était enfermé dans la bibliothèque, et de toute manière, Swen et Vaëln seraient tous les deux du même avis concernant les contestations : la sécurité et la stabilité du royaume avant tout. Puis elle avait courut à bout de souffle jusqu'aux appartements royaux pour chercher Aryane. Qui était partit au marché faire quelques emplettes. Maudite soit elle, elle seule avait le pouvoir de changer cette action, si la changer était possible, et elle partait au marché ! Ne pouvait-elle pas envoyer une servante ! Ou choisir un autre jour ? Elle ne la retrouverait jamais. Elle était peut être déjà partit. Surement. Les larmes lui montèrent aux yeux et elle retint un sanglot. Comment trouver une princesse dans un tas de cendre ? Il n'y avait même pas un toit sur lequel grimper, pas un mur à escalader pour avoir une meilleure vue... Que des stands sur toute la place. Laissant les larmes rouler sur ses joues, elle se laissa porter par la foule, sans même regarder où elle allait.

Elle fut bousculée, ballotée, et finalement se cogna contre le poteau de bois qui soutenait l'un des étals. Les scènes de massacres tournaient en boucle dans son esprit, les larmes inondaient son visage, et elle tibullait, se retenant à ce poteau comme à une corde dans le vide. Le monde autour d'elle tournait de plus en plus vite, et le sang brouillait sa vue. Elle ne put s'empêcher de supplier, d'appeler... Peut-être que son amie était dans les parages. Peut-être qu'elle allait l'entendre, l'aider, venir et effacer toutes ses scènes atroces qui tournaient dans sa tête... Sa voix était faible, cassée et pourtant.
- Aryane, je t'en supplie, arrête le sang, empêche les, toi seule...

Soudain elle se sentit tomber dans les bras de quelqu'un. Une voix féminine lui murmurait un « Chut » rassurant, et elle sentit ses yeux se fermer... Pour aussitôt les rouvrir. Aryane. Elle devait trouver Aryane. Voyant qu'elle était revenu à elle, la femme se tourna vers elle avec un regard interrogatif. Ses habits étaient ceux d'une marchande, et juste derrière elle, on pouvait voir un étal de fruits et de légumes. L'avait-elle entendu lorsqu'elle avait appelé la princesse ? Elle sentait sa tête tourner, et pourtant, elle devait se relever et repartir, elle n'avait pas le choix...
- Je... Je dois y aller, je...

[je propose que Jaïli réponde avant Aryane non ? Si vous voulez des modifications hésitez pas hein !]

Je rentre dans la ville alors que le soleil vient de se lever. Contre mes hanches, tiennent des lourds paniers en osier remplies de légumes, fruits. Provenant des bois et du jardin d'un petit couple de vieux Cendres qui ne peuvent venir les vendre. Donc je m'en occupe pour eux, et la journée fini je leurs donne une partie de la recette.
Peu à peu la place où je suis installée, ainsi que d'autres vendeurs, se remplie de monde. Derrière mon comptoir, mon regard balaye ses dizaines de personnes si différentes de l'une à l'autre. Les cris des badauds remplissent l'air, ainsi que les conversations, le bruits des pièces qui passent de mains en mains... Cela fait longtemps que je n'ai plus mal à la tête après une journée de travaille.

Soudain une silhouette attire mon attention. C'est une jeune femme qui se fait ballotée par la foule, telle une naufragée qui tente de garder la tête hors de l'eau dans une mer en furie. Sauf que celle-ci commence vraiment à paniquer. N'est-elle jamais descendu dans la ville Cendre un jour de marché? Impossible. Soudain, elle se cogne à un étalage voisin, mais ne lâche plus le poteaux de bois qui soutient la construction. Sans hésiter, je vais vers elle, délaissant pour quelques instants les clients devant mon comptoir. Ils comprendrons bien.
Je suis au côté de la fille. Des perles salées ravagent son visage tendue par la peur. Des mots presque incohérent se déversent de ses lèvres couleurs cerise. Je lui murmure des phrases réconfortantes à l'oreille, alors que quelques instants plus tard elle s'évanouie dans les mes bras. Sans hésiter je l'entraine dans mon étalage, l'allongeant sur plusieurs couvertures et draps posé les uns sur les autres.
Juste avant de repartir vers les clients, ne pouvant pas faire grand chose d'autre pour elle car mieux vaut que son corps et son esprit s'en remette de lui même. J'observe ce visage si tranquille. J'ai déjà vu cette jeune fille quelques part. Mais oui! C'est la Folle du Roi! Que fais t-elle ici?

Midi, petit moment de pause avant le retour de la tempête. Je mange un morceau tous en m'occupant des quelques clients qui préfère venir pendant cette accalmie. Ma protégée remue derrière moi. Je me retourne. Les yeux encore embué par le repos, elle tente de se mettre debout. J'attrape un fruit, et une gourde remplie d'eau et rassis la réveillée.

Tu n'iras nul part. Si tu ne mange pas quelques chose avant de partir, tu ne tiendras pas trois mètres!

De force je lui mets la nourriture dans les mains. Attendant qu'elle se décide, je m'assis à côté d'elle.

Qu'es que la Folle du Roi faisait dans la foule ce matin? Pas des courses à mon avis.

Je ne fis pas allusions aux paroles que j'avais entendu. Car le quand il y a le mot "massacre" cela ne peut que promettre des mauvaises nouvelles.

Aryane étudiait. Elle chevauchait plutôt. Mais elle regardait la ville Perle défiler sous elle. Comme si elle ne vivait qu'un mauvais rêve. Elle n'était plus qu'un fantôme... Le fantôme d'elle même. Elle ne vivait plus, elle se laissait dicter sa conduite par la Vie. Et celle ci lui soufflait d'apprendre à gouverner. Alors elle s'en allait quérir de quoi souffrait le Peuple pour améliorer son sort. Avec une petite escorte de Garde elle mettait parfois pied à terre et demandait si les affaires avaient été cette année. Elle achetait toujours quelque chose afin de contenter le Peuple. De plaire. La Place du marché était bondée. Chaque foulée, chaque parole était pour elle une torture mais si elle ne le faisait pas, Les Anciens eux mêmes ne savait pas comment la Princesse allait finir...

Pendant qu'elle badinait avec un opulent Cendre, un de ses Gardes vint la voir.
"Dame ont dirait qu'il y la Folle écroulée là bas !"

Prenant congé du Cendre Aryane ordonna au Garde de l'emmener vers Calypso. Une jeune Cendre qui tenait un étalage de fruits et légumes se tenait à ses cotés. Elle essayait visiblement de l'aider. La Princesse dessella et marcha jusqu'à son amie. S'agenouillant près d'elle, elle remarqua que ses yeux était rougis de larmes et qu'elle tremblotait.

"Avait vous une idée de la raison de cet état ?" demanda-t-elle à la Cendre.

Puis se retournant vers sa Garde, elle en désigna un et lui ordonna :
"Toi ! Vas chercher une chaise à porteur et un Guérisseur au Palais. Sans tarder !"

Le visage de son amie était blême. "Oh ma Calypso, qu'y as t'il ?" chuchota-t'elle à son intention...

Alors que la marchande lui mettait de force dans les mains un bout de pain, Calypso eu envie d’éclater de rire. Et d’éclater en sanglot également. Ce qui était très mauvais signe en soit, car cela lui montrait à quel point son humeur était au plus bas. Quelle ironie cependant ! L’heure n’était pas à manger… Et chaque minute pouvait être décisive. Que diraient les pauvres cendres de LunPé s’ils apprenaient que l’armée qui se dirigeait vers eux aurait pu être stoppée si la folle s’était dépêché au lieu de manger un morceau de pain ? Cette marchande, malgré toute se bonne volonté, ne pouvait pas imaginer les évènements en cours, ne pouvait pas comprendre quel rôle la folle pouvait y jouer. Un nouveau massacre, secret. D’ailleurs, elle réalisa que si on apprenait qu’elle avait parlé à la princesse, elle se ferait surement tuer. Le massacre avait été voté au conseil, et cette décision n’avait en théorie pas à sortir des murs de la grande salle… Huit voix sur dix… Seules deux personnes s’étaient levées contre cette tragédie. Les mages et les gouvernants avaient votés oui, mais même le géographe était allé dans ce sens. Pour eux, la vie des cendres si lointains ne signifiaient rien.

C’est alors que la marchande lui demanda la raison de sa présence dans le marché. Elle connaissait son identité, ce qui prouvait qu’elle était renseignée un minimum. De plus, elle supposait qu’elle était ici pour faire autre chose que des courses, ce qui lui poussa à revoir son jugement. Même si elle ne savait pas les détails, elle se doutait que quelque chose de grave allait se produire. Pourtant, pouvait-elle imaginer l’ampleur de la menace ? Non, elle était surement comme tous ces cendres, persuadés que même si le gouvernement était injuste, il les protégeait et les gardait en vie… Qu’ils se trompaient, ils n’étaient que des pions dans un grand jeu. Et même si les pions étaient précieux, tout bon joueur savait que les sacrifices étaient parfois nécessaires. Le pion cendre de LunPé avait fait son temps.

Mais avant de repartir à la recherche d’Aryane dans une quête qui était surement impossible, elle commençait à le réaliser, il fallait qu’elle donne quelques explications à cette marchande qui sans rien savoir ni demander l’avait accueilli chez elle et nourrit, comme si elles se connaissaient depuis toujours. Cependant, comment faire comprendre à une cendre en quelques mots ce qui menaçait de se produire ? Mademoiselle… Oui, j’essaye d’éviter un massacre de cendre dans une autre ville, c’est pour ça que je ne peux pas m’éterniser mais je vous remercie de toutes mes forces de tout ce que vous avez fait pour moi ! Non… Trop brusque. Mais pourquoi ne pas faire cela sous forme d’une question dans ce cas ? Elle se redressa doucement, redéposant discrètement le pain sur l’établi derrière elle. Son regard était le plus sérieux du monde, et elle espérait faire comprendre toute la profondeur de la question qu’elle voulait poser.
-Avant tout merci de tout ce que vous avez fait pour moi. Laissez-moi également vous posez une question pour vous répondre… Si la vie de centaines de personnes était entre vos mains, vos seules mains, que feriez-vous ?
Un temps de silence, et elle reprit…
-Moi, j’ai choisi de tout faire pour faire pencher la balance du côté de ces personnes. Contre l’avis de tous.

C’est à cet instant qu’il y eu… Un miracle. Un véritable miracle. Car elle vit Aryane qui accourait vers elle. Affolée certes, et complètement angoissée lorsqu’elle lui demanda ce qu’il se passait, mais elle était là. Comme si Kaiya avait répondu à ses prières. Cependant, il n’y avait aucune raison de s’affoler comme cela, pour elle en tout cas. Ces derniers temps, son état de santé était des plus déplorables. Entre ses blessures a peines cicatrisées de sa dernière chute, ses journées où elle travaillait sans relâche, loupant des repas et du sommeil, et les fréquents tournis ou étourdissements qu’elle avait, ce n’était qu’une chose parmi tant d’autres. Sans perdre son temps, elle s’assura que seules Aryane et Jaïli pouvait l’entendre.
-Aryane aucune importance pour le guérisseur, je vais parfaitement bien. Je te cherchais… Cette information est secrète, mais tu dois agir… Le conseil a voté une intervention pour mater la rébellion cendre à LunPé… Toi seule peut faire bouger la balance.

Elle semble réfléchir, pesant le pour et le contre. Puis finalement se décide. Mais j'ai bien vu qu'elle est pressée, torturée par un poids invisible.

-Avant tout merci de tout ce que vous avez fait pour moi. Laissez-moi également vous posez une question pour vous répondre… Si la vie de centaines de personnes était entre vos mains, vos seules mains, que feriez-vous ? Elle marque un temps d'arrêt et reprend. Moi, j’ai choisi de tout faire pour faire pencher la balance du côté de ces personnes. Contre l’avis de tous.
-Et c'est une action louable.

Est ce que ce dont parce la jeune fille dépasse les petits problèmes de survie, ou de cœur des habitants que je vois défiler devant mon étalage. On dirait bien. Mais déjà de nouvelles personnes arrivent, entrant sans rien demander. Je me retiens de leur faire remarquer que ce n'est pas un moulin, mais en voyant que ce sont des Perles. Et surement une Gouverneur je retiens mes mots. Celle-ci se rue sur la Fou, étant on dirait une amie.
Elle me demande:

-Avait vous une idée de la raison de cet état ? Mais elle ne me laisse pas le temps de répondre, car déjà elle lance un ordre à un de ses gardes. Puis se tourne vers son amie. Oh ma Calypso, qu'y as t'il ?
-Aryane aucune importance pour le guérisseur, je vais parfaitement bien. Je te cherchais… Cette information est secrète, mais tu dois agir… Le conseil a voté une intervention pour mater la rébellion cendre à LunPé… Toi seule peut faire bouger la balance.

Alors là, je ne m'y attendais pas. J'avais entendu parlé de cette rébellion, mais d'un côté je me disais qu'ils ont raison. Il faut faire bouger les choses, et c'est une des seules solutions. Mais je ne pensais pas que cela allait finir aussi mal. Car je ne me fais pas d'illusion, mater une rebellion fait souvent couler le sang. Or un gouvernement n'est pas fait pour blesser son peuple. Un berger ne tue pas son troupeau. Je vais fermer mon étalage, sachant que à partir de maintenant ma journée est fichu. Puis je me tourne vers les deux jeunes femmes attendant la solution.

-Aryane aucune importance pour le guérisseur, je vais parfaitement bien. Je te cherchais… Cette information est secrète, mais tu dois agir… Le conseil a voté une intervention pour mater la rébellion cendre à LunPé… Toi seule peut faire bouger la balance.

En voyant la Cendre presque bouche bée devant les révélations de Calypso, Aryane soupira. L'information n'était plus secrète. Et il fallait qu'elle se dépêche. Et que la Cendre se taise avant que l'information officielle soit passée. Sinon, cela sèmerai la panique en ville et le Royaume aurait droit à une rébellion. Et ce n'était pas du tout ce que comptait avoir Aryane sur les bras.

La jeune marchande rangea son étalage et le ferma. Ce qui était une bonne chose. Elle ne cancanerai pas tout ce qu'elle savait à la rue. Alors, Aryane prit vite une décision. Elle laissa ses ordres.

-Bien. Je vais voir ce que je peux faire.

- Cendre, je ne sais même pas votre prénom. Mais un de mes gardes restera ici pour qu'il prenne vos coordonnées et qu'un dédommagement de la perte de votre journée vous soit attribuée. Je compte sur vous pour ne rien ébruiter de cette rencontre, dit-elle à la marchande.

Puis, se tournant vers son amie...

- Quand à toi Calypso, repose toi et rejoint moi au Palais quand tu seras en forme. Il me faut toutes les informations possibles pour arrêter ce massacre et j'ai besoin de toi pour me les fournir. Mais tu resteras ici jusqu’à ce que l'escorte que je viens d'envoyer pour toi comprenant le Guérisseur arrive. Je ne veux pas qu'elle arrive ici et ne trouve personne qui est pu l'appeler. Je suis sure que tu sauras t'en débrouiller.

Alors elle sorti de l'étalage suivi du restant de ses garde et commença à courir en direction du Palais...


(Euh... On continue le rp ou comment on fait ?)