Un sauvetage bien récompencé (pv Calypso)

Slave d'applaudissement. Un pied devant d'autre, faisant se mêler les couleurs de ses collants, puis inclinaison du buste, décolté plongeant, sourire sur ses lèvres... Elle était dans son élément. Le spectacle. Même si le public n'était pas habituel. En effet, la jeune folle, celle qui se produisait dans les somptueuses salles du palais, paradait en robe de bal et côtoyait le conseil et les plus hauts perles, se trouvait à se produire dans une taverne, sur une petit estrade aménagée pour l'occasion. Ce qui était contraire à ses principes. Elle jonglait, faisait des acrobaties travaillées avec minutie pour des imbéciles ivrognes qui la regardaient tous comme leur future conquête. Son sourire se crispa. Elle irait prendre sa paye et partirait sans demander son reste, le plus rapidement possible. Que ne ferait-elle pas pour de l'argent... Mais elle allait se marier. Et pour cela elle avait besoin d'argent, et elle voulait que ce soit le siens pour une fois. Pas un cadeau du roi, pas un don de son promis... Elle voulait le gagner, et se dire que ce mariage serait un peu le siens. Que pour une fois dans sa vie elle gagnerait son revenu, à la dure, dans les tavernes. Et alors qu'elle descendait et récupérait les maigres pourboires, un sourire forcé, elle réalisa que l'expression à la dure allait véritablement être justifiées. Des mains commencèrent à toucher son corps, et alors qu'elle s'écartait, elle avait l'impression d'être prise au piège dans cette masse d'ivrognes. En quelques enjambées, elle arriva au niveau du comptoir, et demanda sans préambule au patron :
- Vous avez eu votre représentation. Je veux mon argent.

Il sembla hésiter un instant, et Calypso fronça les sourcils. Il n'était tout de même pas de ces hommes qui ne tiennent pas leurs promesses ! Elle était mal à l'aise dans cette taverne, et elle voulait partir au plus vite. Elle avait déjà vu ce que pouvait donner une demoiselle seule dans une taverne, et elle ne voulait pas avoir à tuer un de ces hommes parce qu'il aurait voulu aller trop loin. Les jeunes servantes sortaient rarement idem quand il y avait autant d'hommes dans une salle, et elle se souvenait trop bien des larmes de Lana, ou du sentiment d'impuissance qu'elle avait ressentit un jour lorsqu'elle était passé à deux doigt du viol sans l'aide précieuse de Kaleigh, une tueuse à gage. Elle n'avait jamais eu à vivre le viol, et c'était bien quelque chose dont elle se passerait pour le reste de sa vie. Et pour réussir ce projet, camper à un comptoir en attendant que ce patron daigne lui donner sa paye n'était pas la meilleur idée. Enfin, voyant qu'elle était au bord des nerfs, il grommela et lui tendit une maigre bourse de cuir. *Je n'ai pas fini de faire des représentations à ce rythme...*

Sans demander son reste, elle se faufila gracieusement entre les tables et se précipita dehors. La nuit était fraiche, et elle frissonna en marchant d'un pas rapide et assuré vers la ville perle. Il lui restait encore un bon moment de marche, et elle était sûre qu'elle s'endormirait instantanément une fois dans sa chambre. Si elle y arrivait. Car elle entendis des pas derrières elle. Elle était suivie. Elle accéléra encore un peu ses pas, mais la distance entre elle et l'inconnu ne semblait pas diminuer. Elle n'avait pas tellement de choix. Elle se retourna, et fit face à l'homme -car c'était un homme, qui arrivait dans sa direction. Elle aurait du pensé à tirer son arme, mais elle n'eut pas le réflexe, persuadée que si elle lui demandait, il arrêterait de la suivre. Alors qu'il arrivait à sa hauteur, elle pris la parole d'une voix mécontente :
- Monsieur j'ignore qui vous êtes et je vous demanderais d'arrêter de me suivre, je dois retourner chez...

Il la planqua contre le mur d'une des maisons de la ruelle, lui coupant le souffle. Elle eu juste le temps d'appeler au secours qu'il lui posait sa main sur les lèvres, et tout en se collant contre elle, il lui dit d'une voix langoureuse :
- Chut, ce soir Mademoiselle Calypso, ce soir je vous veux tout à moi, vous verrez vous apprécierez autant que moi...
Elle tenta de se débattre, de mordre la main qui l'empêchait de parler mais la peur saturait tout ses gestes. Le corps de cet homme contre elle, cette main moite sur son visage, elle sentait son cœur s'accélérait et ne savait plus quoi faire, prise de panique. C'est alors qu'elle vit quelqu'un atterrir du toit et s'interposer contre l'homme. Elle entendit ses mots mais ne les comprit pas. Tout ce qu'elle vit, c'est le sabre de du nouvel arrivant trancher la chaire de celui qui quelques instants plus tôt se contenait contre elle. Alors qu'il tombait à terre, elle perdit ses forces et se laissa glisser contre le mur. Son sauveur lui tendit une main, et l'aida à se relever, et lui proposa d'aller discuter dans une auberge. Son esprit était toujours en état de choc, et elle suivit docilement l'inconnu.

Jusqu'au moment ou ses paroles arrivèrent à son cerveau. Auberge. Protéger pendant deux ans ? Qu'est-ce que c'était encore que cette histoire ? C'est alors qu'elle refit l'action qui venait de se dérouler, et réalisa que son agresseur était mort. Il l'avait tué. Il avait commis un meurtre inutilement. Ce n'étaitt qu'un ivrogne, et même si il allait faire une chose horrible, il ne méritait pas la mort. Il aurait du être jugé et emprisonné, pas tué sans état d'âme. Elle réalisa aussi que sa main était toujours dans celle de l'inconnu. D'un geste brusque, elle la retira, et s'arrêta. Il se retourna, intrigué, et Calypso prit la parole d'une voix ou pointait une trace de colère :
- Je vous remercie de m'avoir sauvé, mais vous n'aviez pas besoin de tuer cet homme. Ce n'était qu'un ivrogne. Il méritait d'être jugé, et vous n'êtes qu'un meurtrier. De plus, j'ai eu ma dose de taverne pour ce soir, si vous voulez discuter ce sera donc ici. Qui êtes vous ? Et qu'est-ce que cette histoire de me protéger durant deux ans ? Je suis assez grande pour vivre ma vie seule, et je n'ai en aucun cas besoin d'un chien de garde au pattes toutes la journée.

Calypso soupira. Un chasseur de prime, comme si elle n'avait pas assez de soucis en ce moment. Ces gens étaient détesté de tout le monde, et pourtant arrangeaient bien les perles dans l'ombre. Un meurtre sur deux dans la cité était commis par ces gens sans foi ni loi, qui n'avait à ce qu'on disait pas de cœur et comme seul intérêt l'argent. Ils tueraient leur mère pour quelques piécette, et on racontait qu'ils n'avaient peur de rien. Elle avait en face d'elle un criminel, qui l'avait prouvé en tuant ce pauvre ivrogne. Alors qu'il lui tendait la main, elle sentit le dégout l'envahir. Elle détestait par dessus tout ces hommes qui croyait que la liberté s'obtenait en tuant des vies et surtout qui causait un tel chaos dans cette cité. AnkNor et tout le royaume ne pourrait se redresser tant que de tels hommes seraient les bras armés de l'ombre des perles puissants du royaume. Même le roi avait deux ou trois chasseurs de prime à sa solde, chargés pour maintenir la stabilité du troupeau de perle et de cendre d'assassinats, de vols et de chantages divers... Qui pouvait bien avoir engagé cet Hellwind qui sortit de l'ombre venait de lui sauver la vie ? Surtout que ce contrat semblait bien étrange. Si il avait du la tuer, elle n'aurait même pas été étonnée ou choquée. De toute manière si un chasseur de prime voulait sa mort elle n'aurait aucune chance de s'en sortir, et ensuite elle avait au moins six conseillers qui donneraient tout pour la voir morte et une bonne vingtaine de perles qui la haïssait au plus au point, sans compter les cendres aisés, qui rêvaient de prendre sa place. Mais non, ce chasseur de prime était là pour la protéger. Et ça le nombre d'employeur était limité. A par le roi et Aryane, la princesse de sang, elle ne voyait personne... *Réfléchit un peu...* Ou alors son fiancé. Possible également.

La jeune folle regarda autour d'elle. Les ténèbres devenaient de plus en plus profond, et elle n'aimait pas rester là a bavarder avec un inconnu, immobile. Qui sait, il pouvait lui avoir mentit et en fait vouloir l'assassiner. C'était un chasseur de prime, à qui il ne fallait jamais faire confiance. Tout en commençant à s'éloigner, elle lui lança de la suivre. Il fallait qu'elle décide ce qu'elle allait faire. Elle ne pouvait pas se permettre de trainer un chasseur de prime pendant deux ans. De plus, il pourrait parfaitement l'espionner, et rapporter ses faits et gestes à celui qui l'avait payé. Et d'ici deux ans, elle avait des projets qui déplairait fortement à tous les perles. Son choix n'avait pas encore été pris, mais des actions comme s'engager dans la résistance demandaient de ne pas avoir un protecteur sur le dos. Alors qu'elle marchait, elle se rendit compte que l'homme ne la suivait pas. Se retournant, elle lui lança d'une voix agacée :
-Bon tu me suis ou pas ??

Il était en train de marmonner dans sa barbe et cela l'inquiétait. Elle réussit juste à entendre quelques mots, meilleurs relation il lui semblait. Puis il la rejoint l'air de rien. La jeune folle sentait la fureur monter en elle. De quel droit s'autorisait-il a faire comme de rien n'étais ?
- Je ne suis pas sourde cher Hellwind, et le peu que j'ai entendu demande explication. Je n'ai pas a avoir de relations privilégiées avec un chasseur de prime.
Alors qu'il lui répondait, elle retint un ricanement qui menaçait de sortir de sa bouche. Amis. Quelle ironie. Un chasseur de prime lui demandait de devenir son amie ? Mais c'était le monde à l'envers ce soir ! Pourquoi pas son amant tant qu'il y était ! Se rendait-il compte du ridicule de sa situation ? Se rendait-il compte qu'elle et lui n'avait même pas à se parler ?

Elle était une des personnes dont la situation était la plus fragile, et lui était celui qui possédait l'arme pour la tuer. Et elle devait s'en faire un ami ? Elle afficha un petit sourire, et pris le ton le plus ironique possible :
- Je suis soulagée que tu ne veuille qu'une relation amicale, car je suis déjà promise et je ne voudrais pas de combat... Non mais sérieusement tu m'as bien regardé ?? Tu nous as bien regardé ? Tu viens de commettre un meurtre devant moi, tu es un chasseur de prime, un meurtrier ! Quand à moi je suis la folle du roi, et je risque la mort à chaque instant ! Et tu voudrais que nous devenions amis ? Nous n'avons rien en commun, et je ne peux pas me permettre d'avoir un garde du corps. Je dois mener des missions discrètes et secrètes pour le roi, et rien ne me prouve que tu n'iras pas tout raconter à ton employeur. Qui est-il d'ailleurs ? Bref, je suis sincèrement désolé mais nos chemins se séparent ici. Merci encore de m'avoir sauvé, et tu pourras dire à celui qui te paye que je n'ai pas besoin de protection.

Puis, sans un regard sur son interlocuteur, elle tourna les talons et s'enfonça dans les ruelles cendres. Mais son bonheur ne fut que de courte durée, puisqu'elle entendit des pas de courses derrière elle. Ce maudit chasseur de prime n'avait-il pas compris ce qu'elle venait de dire ?

Une foie arrivé a son niveau j'ai ralentie ma course, et je lui est lancé d'un ton froid et neutre:
-Quoi que tu dise je te suivrait, quai que tu fassent je serait a proximité car personne ne m'a échapé pour le moment alors, si tu veut de deux pénible années a te sentir surveillé sans me voire, c'est comme tu veut.J'ai pensé que pour les mission discrète je me débrouillerait plutôt pas mal, mais vu comme sa à tourné la dernière foie je vais rien dire.
Elle ne sait même pas retourné.
Nous avons fais un longue marche...Très longue marche... très très longue marche.
Une taverne de luxe que même avec 20 assassinat je ne pourrait pas me paillé un verre, et nous somme rentré,"Madame la folle du roi a réserve une chambre.Elle est allez la voir, moi je suis allé dehors pour voir où était sa fenêtre que je puisse l’installé sur la rebord de la fenêtre.
Je suis encore rentré pour l'attendre a une table.
Quand elle est redescendus une ou deux heurs après elle était changé, lavé.Elle c'est approché de l'endroit pour commander de la nourriture elle a mis, bien 10 minute a faire son choie, et elle est venue a la table où j’étaie ce qui ma surprit, puits elle s'est mis a me posé un tas de question sur mon employeur, mes ancienne missions, ma primes, et d'autre question importante.J'ai toute suite compris qu'elle a accepte que je la suive.