Partie rpg (obligatoire)
Nom de personnage : Vaëln Gossamer
Age : 18 ans
Fonction : Gouvernant officiellement, Armure officieusement
Description physique :
Lorsque l'on parle de la famille royale, la beauté, la grâce est de mise. Vaël démontre à tous que ces deux qualités sont le fondement même de la royauté. La première chose que l'on remarque chez lui sont ses yeux. Un regard perçant tel les yeux d'un aigle, d'un marron très foncés légèrement doré que l'on pourrait confondre avec les yeux d'un prédateur mais pourtant, une bonté et un calme surprenant émane de ce regard. Un charisme sans faille l'entoure. Son visage fin, presque efféminé est encadré par une chevelure d'ébène quelque peu gominé qui lui arrive jusqu'au épaule. Malgré son jeune âge, le prince est un sportif accompli. Son corps est, d'après les rumeurs, aussi dur que l'acier et il faut dire que sa musculature généreuse, athlétique n'aide pas à contredire ces dires. L'élégance est le mot d'ordre de ce jeune homme et ses tenues sont assez variantes mais qu'il porte toujours avec droiture. Il apprécie généralement des couleurs claquantes comme le rouge mais peut aussi bien porter le noir qui lui va à ravir.
Caractère :
Le prince Vaël est une personne généreuse de nature. Pour lui, l'amitié, la fraternité et l'amour sont les choses les plus magnifiques qui puissent exister en ce bas monde. Il est plutôt du genre à tendre la main à ceux qui en ont besoin mais comme tout homme vivant sur ces terres, il a un coté sombre, une rage, une colère qui l'anime. Lorsqu'il voit ou entend une infamie, il se doit d'aller aider la victime. Protecteur, il déteste la souffrance des plus démunis et sera toujours là pour secourir la veuve et l'orphelin. L'injustice est un mot qu'il déteste au plus haut point d'ailleurs.
Histoire :
L'orage grondait ce soir là, ce soir où mon père, notre bien aimé roi, me convoqua dans son bureau. L'heure était tardive et il n'était pas dans son habitude de me faire venir aussi tard jusqu'à lui. Cela devait être urgent pour qu'il ne puisse retarder ses propos. Mon coeur battait la chamade et de nombreuses questions torturaient mon esprit. Il faut bien avouer que demain, je devais choisir une décision importante : la robe que j'allais choisir. Mon choix était déjà fait en fait. Je voulais devenir un Gouvernant et pouvoir seconder ma soeur bien aimée, Aryane, dans la rude tache qui l'attendait. Aryane était mon aînée et c'était elle qui allait recevoir le trône lorsque notre père ne pourrait plus gouverner ce royaume. Je n'avais jamais voulu de ce titre et je trouvais que ma soeur allait faire une reine magnifique mais je voulais qu'elle puisse se reposer sur moi lorsque la situation était lourde et compliquée, je voulais lui être d'une aide précieuse et lui montrer ma valeurs... et mes sentiments. Je sais bien que cela est contre nature mais oui, j'aime Aryane, j'aime ma soeur. Jamais une seule fois je ne lui avais dit ces mots que mon coeur voulait exprimer, jamais je n'avais eu le courage de lui avouer ce qui me faisait vivre en ce bas monde. Son regard, son sourire, ses manies, je connaissais tout d'elle et vivre à ses cotés était un vrai bonheur. Tandis que je rêvassais à tout cela, j'arrivai devant la porte du bureau de mon père.
[...]
La bataille faisait rage. Nous étions peu nombreux face à ces barbares mais nous devions tenir jusqu'à l'arrivée des renforts. Dans quelques heures, nous pourrions les repousser jusqu'à leurs frontières, nous devions tenir pour le bien de notre peuple. Les lames s'entrechoquaient, les râles d'agonies s'entendaient tout autour de nous, les hurlements de colère, de haine de ces primitifs haranguaient leurs troupes. Nous étions peu trop nombreux. Tout autour de moi, je voyais mes compagnons d'armes, mes frères, tombés sous le coup de nos ennemis. Ma lame transperçaient des os, coupaient des membres, se figeaient dans le crâne des barbares. Les Armures combattaient à nos cotés et c'était pour moi un honneur que de voir autant d'hommes et de femmes combattre sous la même bannière pour notre patrie.
Un souffle glacé me transperça de part en part le long de la colonne vertébrale. Un froid mordant qui me stoppa net dans mes élan. La faux de la Mort se trouvait au dessus de ma tête et n'attendait qu'une erreur de ma part pour s’abattre sur ma pauvre carcasse. On dit que lorsque la mort approche, on revoit sa vie défiler devant ses yeux. Je peux affirmer ces dires...
[...]
Ma soeur avait encore disparue du palais et les gardes s’agitaient dans tout les sens pour la retrouver. Ma mère pestait contre eux, contre leur inefficacité mais moi, je savais où est ce qu'elle s'était enfui, en quelque sorte. Aryane n'avait jamais voulu de ce rôle qui lui était prédestiné. Elle ne voulait pas devenir reine mais c'était son droit d’aînesse et elle ne pouvait s'y subjuguer. Je courais donc en dehors du palais pour la retrouver et la ramener à cette prison qu'était le palais. Après plusieurs minutes, de longues minutes à mes yeux, je la retrouvai qui flirtait par-ci, par-là. Je lâchai un long soupir de satisfaction mais qui ne fut que de courte durée. Deux jeunes hommes la suivaient comme si de rien n'était. Alors qu'ils allaient passé à l'action, je leur lançai des cailloux, seul arme que je trouvai sur le moment pour détourner l'attention. Provoqué de la sorte par un jeune gamin, ils jouèrent des épaules et vinrent me tabasser comme il se doit. Ma soeur, elle, ne vit rien de tout cela et les gardes la retrouvèrent rapidement tandis que je me faisais rouer de coup. Lorsque je revins au palais et que ma mère me vit plein de contusions, je sortis une excuse pitoyable...
Durant tout les grands moments de sa vie, je fus présent, caché tel un admirateur secret... Je ne sais plus à quel moment mes sentiments naquirent mais elle était la seule femme magnifique, radieuse à mes yeux...
[...]
Un cor retentit dans les troupes ennemies. Je profitai de cette occasion pour donner l'ordre de reformer les rangs. J’espérai de tout mon coeur que les barbares en avaient fini mais ce n'était pas le cas. Un homme gigantesque, une force de la nature arriva sur le champ de bataille. Les primitifs hurlaient comme un seul homme à l'arrivée de ce mastodonte et je compris que leur chef de guerre venait participé à ce combat. Beaucoup d'entres nous reculèrent de quelques pas en le voyant mais aucune Armure, malgré la prestance de cet homme ne broncha. L'élite de nos combattants, voilà ce qu'ils étaient.
Le barbare se posta sur la première ligne et de son épée, somma l'ordre de charger. Je fis de même, me lançant dans la bataille.
Le combat était épuisant et je ne sais plus combien de temps cela dura mais, dans le tumulte de la bataille, je me retrouvai face à face avec ce chef de guerre. Et là, alors que le combat faisait rage tout autour de nous, je portai une attaque, puis une autre et à chaque fois, ma lame fut déviée. Il s'amusait... Alors que nous luttions ardemment pour tuer l'autre, il eu un avantage certain qui me déstabilisa. Mon arme se retrouva à plusieurs mètres de moi et mon bouclier était mon seul rempart face à ses assauts mais très vite, il me bloqua et je vis sa lame fondre sur moi...
[...]
"Mon fils, tu ne seras pas le roi de cette nation, nous le savons tout les deux mais un rôle tout aussi important t'attends. Demain, tu devras choisir une robe. Peu importe le choix que tu feras car tu deviendras le commandant des Armures."
Je restai pétrifié par cette annonce. Mon père, le roi, voulait que je devienne l'une de ces Armures, l'un de ces combattants de renom. Toutes les robes avaient leur prestige mais l'Armure était une robe à part, une robe qui démontrait la bravoure, le courage à notre peuple. Et mon père voulait que je devienne le commandant de cette robe ? J'avais déjà pensé à en devenir une mais m'éloigner de ma soeur, de celle que j'aime, serait un vrai supplice et c'est pour cela que j'allais demander la robe des Gouvernants pour rester auprès d'elle mais le roi avait une autre idée derrière la tête, une idée qu'il avait soigneusement travaillé. Il me regarda tandis que je reprenais mon calme.
"Mon fils, j'ai besoin de toi dans ce rôle. Tu pourrais devenir un bon gouvernant mais ta soeur aura plus besoin de toi sur le champ de bataille qu'à ses cotés. Si tu le souhaites vraiment, deviens un Gouvernant mais ton vrai rôle sera tout autre. Je sais que tu comprends mes motivations et que tu les respecteras. Va te reposer mon fils, une rude journée t'attends demain."
La porte du bureau se refermait derrière moi...
[...]
L'un des mes compagnons, l'un des mes frères d'armes bouscula d'un coup d'épaule le géant et se retrouva à terre à coté de lui. La férocité du barbare lui donna une force surhumaine et il attrapa le homme de l'Armure et le fracassa au sol. Ce fut pour moi l'occasion de planter mon bouclier sur le sommet de son crâne. Une Armure venait de me sauver, moi, le commandant de cette robe mais c'était notre destin que de sauver notre patrie. Un cor retentit alors que le jour laissait la place à la nuit mais ce cor, je le reconnaissais. Nos renforts venaient d'arriver. La suite de la bataille fut sanglante et rapide mais nous repoussâmes ces primitifs en dehors de nos frontières. Ma soeur me manquait mais j'allais enfin pouvoir la revoir d'ici quelques jours. Mon voyage "d'affaires" venait de se finir...
"J'arrive ma bien aimée..."
Avez vous lu le règlement ? : validé par caly
Avez vous un parrain (quelqu'un qui vous a fait découvrir le forum) : Non.
Quelque chose à rajouter ? : J'ai déjà tout dit.
Avez-vous déjà lu le livre ? : Non.
Partie hors jeu (non obligatoire)
Nom : Sieg
Age : 24 ans
Profession (collégien, lycéen...) : Vendeur en micro-informatique
Loisirs, passe temps, goûts... : Football américain, jeux vidéos, lecture, écriture, jeux de rôles sur table et j'en passe.