Les Âmes Croisées
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Les Âmes Croisées

Jeu de RPG pour ceux qui ont toujours voulu faire partie du monde Des Âmes Croisées de Pierre Bottero
 
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 Mission 1 bis

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Werrag
Calypso
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Vaëln

Vaëln


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MessageSujet: Re: Mission 1 bis   Mission 1 bis - Page 2 EmptyLun 27 Fév - 17:50

La nuit avait fait son office et, serein d'avoir choisi les bonnes personnes, je me laissai plonger dans le sommeil mais qui aurait pu croire que l'un des mages les plus puissants et les plus influents de notre royaume soit tué par de simples brigands ? Mais si ce n'en n'était pas ? Si une chose plus malsaine rodait autour de nous, nous épiait ? Il me fallait être plus prudent.

Werrag... un frère sans en être un... Nous avions vécu notre enfance ensemble comme des frères, élevé par mon père, le roi. Lui ne connaissait pas mon secret car depuis l'annonce officielle de son mariage avec ma soeur, je l'évitais. Je ne lui en voulais pas d'avoir la main de la future rein alors que je la convoitais moi même. J'imaginais déjà la scène, Aryane attendant son fiancé et moi ou Calypso l'informant de la mauvaise nouvelle, de la tragique nouvelle. Moi qui m'étais juré de veiller sur elle dans les ombres il me faudrait tout de même être présent à ses cotés...

J'écoutais Calypso puis Roxanna. Je ne pouvais laisser Werrag ainsi et je ne pouvais prendre son cadavre durant tout le voyage car l'odeur du corps et sa décomposition serait un vrai cauchemar pour Aryane. Il me fallait l'enterrer mais je ne pouvais laisser le groupe. J'avais des avantages : seul, je pourrai lutter contre les choses ou personnes qui avaient osé levé la main sur mon futur roi et mon cheval de guerre pouvait me transporter plus loin que les chevaux de selles qu'avaient le reste de la compagnie. Mon choix était tout choisi. Je devais l'enterrer seul.

"Calypso, Roxanna... Prenez le reste du groupe et partez dans la direction de la terre des Anciens. Vous aurez la responsabilité de ce groupe en mon absence. Je ne peux décemment laisser un membre de la famille royale ainsi et le prendre avec nous serait... impossible. Je vais donc l'enterrer. Ne vous inquiétez pas pour moi, mon destrier me permettra de vous rejoindre et j'ai confiance en vous deux pour défendre Lana et Elityel. Partez maintenant."

Je leur tournai le dos, m'approchant du corps de Werrag et le prit dans mes bras. Mon geste était déterminé et aucune des femmes présentes dans le groupe aurait pu me faire changer d'avis. Mon masque cacha mes larmes de regret et de colère. Le regret de ne pas avoir été un bon frère et la colère d'avoir cru dans les capacités du mage. Je cherchais un endroit surplombant tout les autres et commença à creuser avec mon écu. Cela me prit un temps fou et je voyais déjà l'aube approcher quand la sépulture du futur roi fut prête. Je l'enroulais dans ma cape, murmurant les paroles de mon père quand il parlait des héros d'antan et l'enseveli.

"Tu avais tout pour toi Werrag. Un royaume, Aryane, la force de la magie... Je ne te pardonnerais jamais pour toute la souffrance que tu vas causer à ma soeur..."

Plus de larmes, j'en avais assez de pleurer et l'heure n'était plus à la peine. Les jeunes femmes avaient besoin de moi. Je pris mon destrier et, au triple gallo, je reprenais la direction de la terre des Anciens.
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Calypso
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Calypso


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MessageSujet: Re: Mission 1 bis   Mission 1 bis - Page 2 EmptySam 17 Mar - 18:57

[premièrement désolé de ce retard, et ensuite, j'ai fait agir vos personnages dans ce rp, si vous voulez une modification, petit mp Smile]

Calypso éclata de rire en tirant sur le bride de son cheval. Lana venait de gagner, pour la première fois depuis qu'ils avaient quitté leur belle ville d'AnkNor. La jeune servante souriait elle aussi timidement, mais la jeune folle était sûre qu'au fond d'elle elle était fière, comme elle même. Non, pour sa part, elle était plus que fière. Elle était impressionnée, et également heureuse des progrès qu'avait fait son amie. Et puis, elle se félicitait intérieurement qu'avoir réussit, durant quelques minutes chaque jour, à lui faire oublier la mort du mage. Plus personne n'en parlait, comme si c'était devenu un tabou. Chaque nuit, elle pleurait à l'abri des regards, pour Aryane, pour lui, pour le royaume... Et chaque jour elle se forçait à sourire, à rire et à forcer les autres à ne plus y penser. Elle savait que durant les premiers jours, sa bonne humeur lui avait valu des regards noirs de la part des autres. Elle aurait dû faire le deuil, mais elle savait que Werrag n'aurait pas voulu les voir tous pleurer. Elle avait prit une décision, et elle assumait. Et comme une grande sœur, elle avait surveillé lana. Ses mots la nuit du drame n'étaient pas des paroles en l'air, et voyant que la jeune fille avait du mal à cheval, elle s'était mis en tête de lui donner de rapides conseils, et à la faire devenir une cavalière émérite. Ainsi, elle l'avait motivé, l'avait poussé, exigeant des progrès quotidiens...

Et aujourd'hui, le commandant leur avait annoncé qu'ils atteindraient dans la journée la cité des anciens. Et lorsque, de loin, les deux femmes l'avait vu, tel un mirage, Calypso s'était tourné vers Lana, et lui avait lancé « L'occasion de me montrer que tu as progressé... La première arrivée ? ». Sans même guetter l'autorisation du commandant, elle s'était lancé, suivie de près par la jeune servante. Le vent contre son visage, la sensation de vraiment voler. Un instant, elle avait pensé laisser gagner la servante, mais elle s'était rendu compte qu'elle n'avait même pas besoin de tricher, puisqu'elle était déjà devant. Et maintenant, elle rigolait parce que son enseignement avait porté ses fruits. Et Lana la rejoignit. Un peu plus loin, les trois autres chevaux arrivaient, tandis que les leurs soufflaient difficilement. Se tournant vers la gagnante, elle annonça :
- Et bien, lorsque nous rentrerons, je suis sûre que tu pourras postuler pour devenir messager entre les villes !

Les trois autres membres de l'expédition arrivèrent à leur tour devant la cité. Le commandant lui lança un regard lourd de sens, mais elle haussa les épaules. Son rôle était de diriger et de défendre le groupe, quand a elle, elle essayait difficilement d'en maintenir la cohésion. Chacun sa tache, et si par principe il devait la rappeler à l'ordre, elle ne comptait pas plus en tenir compte que les autres fois. Elityel discutait avec Roxanna, mais la guerrière s'arrêta en voyant son commandant sauter de son cheval, et l'imita, suivi du reste du groupe. Ils accrochèrent leurs montures sur les ruines du premier mur, et tout le monde redevint sérieux. La mission allait reprendre, et même sans Werrag, ils n'avaient pas oublié leur objectif premier : retrouver les prêtres.

Il n'y avait pas besoin de mots, pas besoin qu'un du groupe annonce qu'il fallait y aller. Ils avaient prit l'habitude à présent. La routine du soir, les repas ou chacun discutait plus librement que la première fois, à l'exception de Vaëln, qui se contentait d'observer, de sourire parfois mais sans plus, les tours de gardes un peu modifiés avec la mort de Werrag, les réveils à l'aube, lever le camps sans bruits... Ils s'étaient vraiment rapprochés. Et lorsque le commandant avança dans l'enceinte de la cité, personne ne broncha, et suivit. Calypso tira son arme, vérifia que ses poignards étaient à leur place, en emboita le pas comme les autres. Si le roi l'avait vu, il aurait éclaté de rire. Elle entendait déjà sa voix, mielleuse et rieuse... « Alors, tu suis le troupeau Calypso ? » Oui, autant elle n'écoutait pas le commandant pour tout ce qui était des rires avec Lana, autant en entrant dans une citée ravagée, où il était possible qu'il règne encore des monstres de l'autre temps et des pièges de toutes sortes, elle se tournait entièrement vers lui. Roxanna se plaça à la fin de la file. Certains l'auraient qualifié de peureuse, mais si elle avait apprit quelque chose à l'académie, c'est bien que lors de guet append, celui qui ferme la marche était le premier visé. Un instant elle se demanda quelle place prendre dans la file, et après un rapide coup d'oeil au commandant, elle se plaça derrière lui. Ce silence était oppressant, et elle sentait l'adrénaline monter en elle. Où avaient pu passer les prêtres, et surtout, plus important... Si ils n'étaient pas là, il étaient peut-être mort, et dans ce cas... Qui avait bien pu les tuer ? Elle ne savait absolument pas ce qu'ils allaient trouver, mais dans tout les cas, il y aurait surement un mort en plus de Werrag si ce silence continuait...
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Lana

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MessageSujet: Re: Mission 1 bis   Mission 1 bis - Page 2 EmptyMar 20 Mar - 18:46

Calypso prit la parole et me sermonna d’un ton menaçant. Je savais qu’elle avait raison. Bien sûr que j’étais consciente de la stupidité des remords, de la puérilité des regrets. Mais je ne pouvais m’empêcher de penser. De frissonner face à la douleur que masquait cette froideur calculatrice chez la cendre. Si j’avais pu faire quelque chose… Mais je sentais qu’en tentant maladroitement de la réconforter, je ne ferais qu’aggraver les choses et je ferai éclater son image. Et Calypso s’était éloigné. Si le réconfort se transmet à distance, alors je venais de m’y essayer.

Elityel, la jeune cendre qui m’avait déjà préalablement réconfortée vint m’enlacer. Elle me murmura des mots rassurants et m’aida à me relever. Face à sa sincérité, face à la douleur du groupe tout entier, face à la distance de Calypso, face au sang sur ma tunique, je pris une résolution. Je savais que je ne pouvais pas changer du jour au lendemain, je savais que je ne me débarrasserai pas de mon hyper-sensibilité ni de ma fragilité. La porcelaine ne se transforme pas en roc simplement en soufflant dessus. Mais je me jurai ce jour-là de me montrer forte. D’enfermer la porcelaine dans un coin et de ne la ressortir que seule. De remplacer les larmes par le rire. Du moins en apparence. C’en était fini, autant que possible, de la petite servante vulnérable.

La chevauchée vers la cité se passa dans une humeur étrange. Les premiers jours, Calypso se força au rire, brisant de son mieux l’atmosphère lourde qui aurait pesé sur la troupe sans cela. Elle m’avait aidé à chevaucher et après ses conseils bien avisés, je me sentais à l‘aise sur ma monture. Mais toute sa gaité cachait, certes presque parfaitement, en tout cas aux yeux des autres, sa tristesse. Le sujet du mage était évité, passé sous silence.

Au bout d’une dizaine de jours, la cité tant attendu apparu enfin dans notre champs de vision. Je n’avais jamais rien vu de pareil. Même le pont transparent, sur lequel je ne m’étais engagée qu’après avoir constaté qu’il avait supporté le poids de mes compagnons, et non sans une certaine appréhension, n’était rien en comparaison de cette ville. Mais pouvait-on vraiment appeler ça une ville ?

Explosion de couleurs et de lumière. Plus d’une centaine de fleurs, telles un immense bouquet qui orneraient la plaine. Plus hautes que la plus hautes des tours qu’il m’ait été donné de vPoir. Calypso me tira de ma rêverie en me proposant une course, que j’acceptai avec un plaisir non feint. Je me couchai sur ma monture et l’encourageai d’un claquement de langue. Je dépassai Calypso après quelques instants de cette joie ivre que procure la vitesse. Je me demandai un bref instant si elle n’avait pas fait exprès, mais son air légèrement surpris lorsqu’elle me vit devant elle ainsi que son rire effaça cette pensée sur le champ, et je joignis mon rire au sien. Elle me fit une proposition d’avenir, et je vis un nouvel embranchement se dessiner. Une route faite de voyages et d’aventures, de découvertes et de longues chevauchées, de solitude et de silence. Son idée valait vraiment la peine d’être réfléchie. Mais pour voyager seule, il faudrait aussi que je sache me débrouiller avec une arme. Et si le commandant m’avait plus ou moins apprit à en tenir une entre les mains, je savais à peine me défendre et je n’avais toujours pas vraiment accepté l’idée d’attaquer.

Les autres finirent par nous rejoindre et sitôt près de nous, le sérieux me reprit. Le commandant réprimanda visuellement Calypso et je fus surprise d’échapper à son regard massacrant. J’étais pourtant toute aussi responsable de notre petite course que la jeune femme. Plus tôt, je me serai interposée et aurai défendu ma camarade. Mais j’avais changé, la mort de Werrag se gravant au fer rouge, à côté de toutes les autres cicatrices de ma vie dans mon esprit. Oui, ce n’était qu’un inconnu, et je n’avais pas dû avoir plus de dix minutes de conversation avec lui, en mettant tout bout à bout. Mais c’était la blessure de trop. J’en avais vraiment marre. Marre de n’avoir été qu’une gamine incapable de tenir sa langue, marre qu’on se joue de moi, marre d’être tout le temps réconfortée, comme si je n’étais pas capable de prendre sur moi… Non, je ne perdrai pas ma franchise et ma candeur, tout comme ma sensibilité, car elles faisaient partie de moi. J’allai juste les museler avec une dose de prudence, de maturité précoce et de réflexion.

C’est une fois nos chevaux attachés, que je pris le temps de regarder autour de moi. Je frémis. Je frémis de stupéfaction devant la beauté, non la magnificence, des – Peut-on vraiment appeler ça des habitations ?- sculptures qui m’entouraient. Je frémis de consternation en constatant que le peu que je croyais savoir n’était rien en comparaison de tout ce qu’il restait à apprendre. Je frémis d’effroi en constatant que le sol, que j’avais cru couvert de branches, était en fait masqué par des milliers d’os, plus ou moins humanoïdes. Je frémis de bonheur en voyant le commandant suivit de ma compagne de rigolades s’engager dans une ruelle. D’accord, bonheur n’était peut-être pas le bon terme. Mais comment nommer ce frisson d’excitation qui longea ma colonne vertébrale, cette impression de tout voir, tout entendre. Ce sentiment impalpable que l’aventure commençait vraiment ? Certains ne l’expliquaient que par l’adrénaline, et pourtant, il y avait aussi une part de bonheur dans ce sentiment.

Je me coulai en douce derrière les deux meneurs, une main posée sur le coutelas qu’on m’avait fourni pour ma défense, puisque j’avais catégoriquement refusé de toucher à une épée. Si j’avais appris une chose, avec mes années passées à récurer divers sol et casseroles, c’était bien à être silencieuse. Une souris passe plus facilement inaperçue qu’un fang, et dans ce milieu, il valait mieux se faire oublier. Celui qui se fait réprimander est toujours le premier sous la main. J’avais appris à assouplir mon pas jusqu’à ce que mes foulées soient parfaitement silencieuses. Elityel se plaça derrière moi et la jeune armure ferma la marche.

Je n’aurai su dire depuis combien de temps nous marchions comme ça. J’aurai dit des heures, mais cela ne faisait probablement qu’une poignée de secondes. Le silence était presque palpable, tout comme notre appréhension grandissante. Je ne voyais rien, toutefois. Ah, si, là, dans le coin sombre d’une ruelle devant laquelle je passai. Un singe. Queue glabre, poil noir, minuscule. Non, j’avais dû avoir une hallucination. Mon cerveau, fatigué par des nuits de sommeil agité coupé de tours de garde, dopé par l’adrénaline et souffrant de l’absence de danger me jouait des tours. C’était la seule explication plausible puisque l’animal avait disparu. Simplement. Et que personne d’autre ne l’avait remarqué. Toutefois, le frisson glacial qui me transperça n’était pas sorti de mon imagination.
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Roxanna

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MessageSujet: Re: Mission 1 bis   Mission 1 bis - Page 2 EmptyVen 13 Avr - 13:56

HRPG : Désolé du retard.

Nous étions enfin, devant nous il y avait la valet des anciens. Je souris, nous y étions et c’était maintenant que les choses ce corser. J’en avais pleinement conscience, cependant je souriais de toutes mes dents, la fin de ce voyage était proche. Je ne savais pas du temps, ce qui m’attendait à l’intérieure, c’était sûrement très dangereux, mais qu’importe, je préféré me dire que j’allais vivre, quoi qu’il arrive. Faut jamais voir la pire des hypothèse, mais la meilleure, en tant normal ça redonner du courage ! Calypso et Lana, furent les premières arrivaient, en effet, elles s’étaient fait une petite courses, en riant. C’était une bonne idée, de s’amuser pendant qu’on pouvait encore le faire.

Le reste du groupe, donc moi, descendirent pour les retrouver. Encore quelques pas et nous serions à l’intérieur. Je regardais autours de moi, regardant le monument ancien qui ce dressait devant moi. C’était magnifiques ! Le lieu était emplis d’une énergie mystérieuse qui faisait dresser mes poiles sur ma peau. Bouche ouverte devant le monument, je restais un bon moment à l’admirer. La nature avait un peu pris le dessus sur cette endroit, rendant cette endroit encore plus sauvage qu’il l’était déjà. Revenant, a la réalité, j’attachait avec tous les autres mon cheval et me mis a marcher plus près. A chaque pas, que je faisais un son sonore ce produisait, étonné, je regardais a mes pieds et c’est dégouter que je pus voir des os jonchant le sol. Un frisson me parcourut dans le dos. Cette endroit était vraiment… Charmant.

Les autres passèrent devant, le commandant ouvrant à la voie, je décidait donc de fermer la voie. Puis, mettant mon dégout de côtés, sur le faite que je devais marcher sur des os, j’avançais, souvent le reste de la troupe. L’intérieur était encore plus calme que l’extérieur. On n’entendait que le bruit de nos respirations et de nos pieds foulant le sol. Mon cœur battait si vite et si fort, que j’avais l’impression qu’on pouvait l’entendre à dix lieux aux environs. Vivement que tous ça, soit finis, je rentrerais au bercail, tranquillement et retournerais plus en mission avant un bon bout de temps ! Je dormirais dans mon lit pendant des heures, mangerais, boirais et ainsi de suite. Je pense même que je me venterais d’avoir fait partis de cette expédition. Je pourrais raconter nos aventures, en mettant une pointe d’exagérations, de toutes manières un récit et toujours mieux quand il est bien pimenter. Je souris, le faite de pensé au retour, me permettait de ne pas avoir peur et de rester calme, mais surtout sa me distrayez, m’occuper l’esprit. Mais voilà, j’étais tellement absorber dans mon imagination, que je n’entendit pas le bruit d’une respiration beaucoup plus forte que nous tous, et si à présent je peu vous dire que cette respiration n’était pas à l’un d’entre nous, c’est parce que j’ai retourner plusieurs fois cette scène dans ma tête. Cherchant les détails, tous ce que a ce moment même, je n’avais pas fait et qui m’avait échapper.

Furtivement, j’avais bien vu cette os pas aussi bizarre que les autres, mais je n’y avais pas prêter attention. J’avais vu cette ombre passait, mais je l’avais confondu avec l’ombre d’un arbre, une chose de ce genre. Comme j’avais été inconsciente, qu’elle erreurs affreuse que j’avais faite ! J’aurais du faire bien plus attention a ce qui m’entourait.

Une ombre ce forma juste derrière moi et c’est a ce moment là, que les ennuie commencèrent. Je me retournais, perplexe et ce que je vis me firent lancer un petit cris. J’avais encore jamais vus sa, je ne pourrais même pas décrire la bête qui était devant moi, mélanger de plusieurs types d’animaux. En hauteur, il atteignait presque le plafond, faisant ainsi, cinq/six têtes de plus que moi. Il fit un pas, deux pas, ce rapprochant de plus en plus de nous, puis poussa un hurlement qui fit trembler les murs déjà peu solide de cette endroit. J’étais comme pétrifié, jamais encore je n’avais vu une t’elle chose et j’avais eu beau mettre imaginer plusieurs scènes de bataille, jamais, ô grand jamais, j’avais imaginer me battre un jour contre un truc pareille. Il ne pouvait pas avoir d’autre nom, que monstre. C’était un monstre.

J’avalais ma salive, je ne pouvais détourner mon regard de cette bête. J’étais pétrifié, et j’avais fait une grosse erreur. Ce qui était sûr, c’est que je ne refairer plus jamais cette erreur !
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Vaëln

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MessageSujet: Re: Mission 1 bis   Mission 1 bis - Page 2 EmptyVen 13 Avr - 23:54

J'avais arrêté de calculer le nombre de jours de voyage. La seule chose dont j'étais sur, c'est que nous étions à une semaine à cheval de la capitale. Aujourd'hui, nous ne pouvions plus faire marche arrière car nous nous approchions de la terre des Anciens. Avant de partir, j'avais pris le temps d'aller voir un cartographe pour qu'il puisse me fournir une carte des environs mais ma tâche fut vaine puisque personne n'avait pénétré dans ces lieux depuis bien longtemps. Nous n'avions donc que des points de repères pour arriver à notre destination mais enfin, à l'horizon, cette immense cité se dessinait devant nous.

Lana et Calypso s'amusèrent en galopant et je ne fis rien pour les en empêcher. Je savais que c'était surement le dernier instant de rire qu'elles pouvaient s'offrir car nous ne savions pas ce qui nous attendait là bas et je voulais que tous aient un esprit serein. La mort de Werrag nous avait tous brisé et les rires se turent pendant plusieurs jours malgré les efforts de la jeune folle du roi. J'aimais ce qu'elle souhaitait faire mais pour certains, ils étaient encore trop tôt à ce moment là. Moi, j'avais eu le temps de lui faire mes adieux et sa mort n'est plus d'un triste souvenir. J'ai déjà enterré de nombreux soldats et armures durant la guerre mais pour les honorer, je survis avec leurs noms comme souvenirs. Werrag vient d'apparaître sur cette liste déjà bien longue...

De grandes marches se dessinent devant nous alors que nus rejoignons Lana et Calypso. Un grand soupir s'échappe de ma gorge. Le plus dur de mon travail commence maintenant. Alors que nous attachons nos chevaux, je m'approche de chacun d'entre elle et leur donnent un ordre dans la file de marche. Moi en premier si nous venons à rencontrer une chose, un humain. Calypso derrière moi car ses yeux peuvent déceler certaines choses qui pourrais m'échapper. Lana puis Elityel pour que nous puissons les protéger et Roxanna pour fermer la marche pour les mêmes raisons que moi. Tout était bien planifié dans mon esprit et je savais avoir fait le meilleur choix. Le temps ne m'avait pas permis de mettre en place une formation en triangle mais je ferai mon possible pour que tout le monde revienne en vie à la capitale. Nous avions déjà perdu l'un de cette expédition et je ne voulais pas revenir chez nous avec d'autres sinistres nouvelles.

Je commençai donc à grimper les marches... Enfin, quand je vis sur quoi je montai vraiment, un léger frisson parcourut mon échine. Des os, à perte de vue... Le lieu que nous nous apprêtions à visiter était des plus glauques. Très vite, je repris mes esprits mais les jeunes femmes devaient surement se sentir nerveuses et je le comprendrais. Par précaution, ma lame sortit de son fourreau et mon bouclier vint sur mon bras gauche. Il faut mieux prévenir que guérir...

Les rues étaient étranges... En fait, le lieu en lui même était étrange. Aucun mot n'arriverait à décrire ce sentiment d'impuissance qui m'anime. Je me sens comme ridicule dans cet endroit. Mes yeux furètent partout, lorsque l'un d'entre nous s'arrête, mes muscles se tendent à tel point que j'en ressens un mal être. C'est la première fois depuis que je suis commandant que je ressens tout cela et je dois bien avouer que cela m'horripile. Ce silence aussi d'ailleurs. Pas un seul bruit, pas même le vent. Seuls nos pas et nos armures détruisaient ce silence pensant mais c'était aussi un signal pour ceux qui pouvaient vivre en ce lieu. Je n'aimais pas ça du tout...

Un cri derrière nous. La voix de Roxanna puis un hurlement bestial qui nous pétrifia tous. Je me retournai, prêt à pourfendre n'importe quoi mais quand mes yeux se posèrent sur cette...chose, je restais un instant à la dévisager. La créature était grande, dans les cinq mètres au moins. Un gueule de lion, des défenses d'éléphants, un buste de taureau, des pattes de cheval, des bras de orang-outan et une queue de serpent... Voici ce qui nous provoquait alors que nous pénétrions plus en avant sur la terre dans anciens... La peur s'imprimait sur tout les visages et je dois bien avouer que moi aussi, je ressentis ce sentiment. Comment vaincre cette monstruosité alors que nous n'étions que deux armures ? Nos chances étaient minces mais si je devais mourir, ce serait en laissant une chance au groupe de fuir. Telle était ma mission. Je m'élançai donc vers elle, chargeant et criant de toutes mes forces pour réveiller les autres, pour leur faire comprendre de la dangerosité de la créature. Ses bras, si je venais même à en prendre qu'un revers, pourrait me repousser aisément mais si nous devions fuir, il fallait que je m'attaque à ses pattes. Je retirai mon bouclier tandis que je la chargeais et la lui lança en pleine figure. Un diversion, tout au plus. Pendant ce temps, ma lame se planta sur sa première patte puis, un roulade après, j'arrivai sur son coté et m'attaqua à la deuxième. J'avais oublié le serpent qui se retourna pour me mordre au bras. La douleur me fit hurler mais la créature chancela sous son poids et je pus me projeter en arrière avant de la voir s’effondre sur le sol, toujours en vie. J'avais permis à ces jeunes femmes de courir, de prendre de l'avance. Moi, j'avais bien peur que la morsure ne soit empoissonnée... Je sentis d'ailleurs mon bras s'engourdir et le serpent qui continuait à essayer de me mordre malgré la distance que j'avais mise en lui et moi...

Je titubai et tomba au sol... La créature pouvait prendre appui sur son puissant bras...

"COUREZ ! JE SUIS DERRIÈRE VOUS !"
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Calypso
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MessageSujet: Re: Mission 1 bis   Mission 1 bis - Page 2 EmptySam 14 Avr - 5:27

Le cri lui glaça le sang. Ça recommençait. Après Werrag, allait-elle en se retournant découvrir le cadavre de Roxanna ? Car le cri était bien celui de leur camarade armure. Suivi de très près par un rugissement bestial à glacer le sang. Alors que devant elle, le commandant se retournait pour examiner cet adversaire, la jeune folle ferma brièvement les yeux. C'était maintenant qu'il fallait qu'elle montre son courage. C'était surement sa première et dernière occasion de montrer au reste du groupe qu'elle n'était pas juste bonne à les faire rires. Mais pour cela, il fallait déjà qu'elle trouve le courage de regarder le monstre qui les attaquait. Qu'allait-elle découvrir ? Une créature du temps des anciens ? Un être invincible ? C'était comme si le temps s'était ralenti. Plus de bruits venant de derrière. Aucun geste de la part du commandant, ni de sa part, et il semblait que personne derrière n'ai non plus bougé. En sommes, ils attendaient tous. Quoi ? Elle même ne savait pas. Elle sentait qu'il fallait qu'elle monte à l'assaut de la créature, mais elle n'avait pas l'entrainement des armures, et elle avait le pressentiment que ce geste héroïque la mènerait tout droit à la mort. Et l'idée du sacrifice lui semblait assez lointaine... Surtout un sacrifice inutile.

Mais elle n'eut pas le temps de se questionner plus longtemps sur la nécessité de perdre la vie ou non. Le prince semblait avoir eu le même raisonnement qu'elle, mais avec une conclusion différente. Il était commandant, avait passé des mois au front, gagné la guerre contre les barbares, et maniait à la perfection les armes. Et c'est sans hésitations qu'il la dépassa, criant à la charge. Et c'est à cet instant qu'elle réalisa qu'il fallait qu'elle se bouge. La mission avant tout lui avait dit le roi. Déjà Elytiel et Roxanna la dépassait, courant vers le cœur de la cité. Il fallait semer ce monstre si on ne pouvait le détruire, et le commandant leur avait fournit une diversion suffisante. Lana la dépassa à son tour, et elle lui emboita le pas, courant à toutes jambes dans la direction opposées du monstre. Elle ne l'avait toujours pas regardé, et elle préférait garder les yeux fixés sur les trois autres jeunes femmes qui commençaient à la distancer. C'est alors qu'elle entendit un hurlement en arrière. Elle se mordit les lèvres de toutes ses forces. Elle ne devait pas se retourner, et découvrir un corps de plus de l'aiderait pas. La mission avant tout. Le combat faisait toujours rage, et elle entendit un bruit de chute, surement le monstre. Puis un ordre lancé du commandant.

Courrez pour le semer. Courrez pendant que je le retiens. Courrez tant que vous le pouvez, et laissez moi derrière. Donc il choisissait le sacrifice. Parfait, ils n'étaient plus que quatre dans la course dans ce cas... Ses pas ralentirent. *Tu n'as jamais été fichue n'écouter un ordre, n'est-ce pas. * Ne surtout pas se retourner. Elle devait reprendre sa course, ou elle serait la prochaine victime. Devant, Roxanna avait surement prit la situation en main, et elles ne craignaient rien. Pourquoi ne pas les rejoindre ? *Tu as toujours aimé l'esprit de contradiction, n'est-ce pas. * C'était le choix le plus raisonnable. Vu le cri qu'il avait poussé, le prince était surement mort à l'heure qu'il était. *Et c'est là que tu vas réaliser que... * Non ! Elle ne voulait pas survivre pour annoncer à Aryane la mort de son frère et de son fiancé. Elle aurait besoin de son frère, et le royaume avait besoin du commandant. Sa vie valait bien plus que la sienne. Qui pleurerait la folle du roi ? Aryane et peut-être le monarque. Qui pleurerait Vaëln ? Le royaume entier. Et puis, il était indispensable pour la suite de la mission. Elle non. Mais il avait donné un ordre, qui ne semblait laisser aucun place à la contestation.

- Et merde.


Elle fit demi tour et sprinta en sens inverse. Pourvu qu'elle n'arrive pas trop tard... Et que le fait de désobéir au commandant, au roi et au principe même de la mission ne lui soit pas trop reproché. Elle verrait plus tard. Alors qu'elle tournait au coin de la rue, elle aperçu la scène dramatique qui se déroulait sous ses yeux. Le commandant était à terre, et tenait un de ses bras crispé. Et surtout, le monstre, qui rampait, se rapprochait difficilement mais surement de ce corps à terre... Elle voyait une queue en serpent tournoyer, essayant de mordre le prince, des cornes, des dents, des griffes... Un beau mélange de tous les animaux possibles. *Il ne manque plus que les ailes. * Au moins, il ne pouvait plus marcher, et devait s'aider de la force de ses bras pour progresser. Il ne lui restait qu'à aller sauver le commandant contre sa vie... *Mais trouveras-tu la force de courir en avant, alors qu'avant que tu n'ai plus lui mettre un coup, il t'aura mordu et écrasé dans les mains ? * Elle devait trouver très rapidement une autre solution. C'est alors qu'elle remarqua ce tonneau à quelques pas d'elle... D'un coup d'œil, elle compta ses poignards. Cinq. Largement assez pour ce qu'elle voulait faire. Prenant son élan, elle couru jusqu'au tonneau, prit appui et sauta pour attraper le toit. A la force des bras, elle se hissa sur les tuiles d'ardoises réfléchissant la lumière qui parsemaient le toit. Si elle avait eu à peine plus de temps, elle se serait volontiers extasié sur l'ingéniosité des anciens, mais pour le moment, elle reprit la course en tentant de ne pas glisser du toit. Voilà, elle était à la hauteur du monstre, et il ne semblait pas l'avoir remarqué, trop concentré par le commandant... Dans quelques secondes, il pourrait le broyer dans les mains. Le serpent au bout de sa queue semblait s'amuser à le mordre de toute part... C'était lui qu'elle devait viser en premier. Le premier poignard se retrouva au cœur de la main. C'était exactement comme lorsqu'elle tirait pour tracer le contour sur une planche d'une personne terrorisée. La aussi, elle n'avait pas le droit à l'erreur. Vite, elle devait trouver le bon moment... Là. L'arme blanche tournoya pour pourfendre le bout de la queue, qui retomba inerte au sol. Un deuxième poignard, cette fois dans l'œil. Le monstre poussa un hurlement, mais il tourna sa tête dans la direction. Les ennuis qui commençaient. Elle visa une troisième fois dans l'autre œil, mais il bougea, et son poignard claqua contre l'une des défenses. Elle sentit la peur s'insinuer en elle, et elle tira le quatrième. Cette fois, pas le droit à l'erreur. Mais le lancé fut parfait, et le monstre se retrouva aveugle. Elle était sauvée pour un petit moment. Pouvait-il les sentir grâce à son odorat ? Elle espérait que non.

Alors qu'elle se redressait et poussait un soupir de soulagement, elle se sentit glisser sur les ardoise, et chuter la tête la première dans le vide. Instinctivement, elle se roula en boule, et plaça ses mains pour arriver en roulade. Elle toucha la terre, et elle entendit un craquement au niveau de son poignet gauche. Mais la douleur semblait minuscule sous l'effet de l'adrénaline, et pleine de poussière, elle courut vers le commandant. Celui ci semblait mal en point, et pourtant, il allait bien falloir qu'il puisse au moins marcher. Peut-être devait-elle achever le monstre, mais elle n'avait aucune idée de l'endroit où se situait son point vital. Ses cris d'agonie emplissaient les ruelles, mais elle ne tenait pas à gâcher son dernier poignard pour rien, et sa courte épée ne lui serait surement pas très utile. Lorsqu'elle arriva à la hauteur de Vaëln, celui ci tentait de se remettre debout, et elle l'aida, le soutenant au niveau de son bras sans vie. Son armure cachait son visage, et elle ne pouvait pas voir son expression. Était-il furieux ou reconnaissant ? Les deux peut-être ? Avant qu'il prenne la parole, elle prit la parole d'une voix forte mais appeurée.
- Êtes vous blessé ? Je ne pouvais pas annoncer à Aryane la mort de son frère en plus de son fiancé. Maintenant, commandant, je propose que nous accélérions, avant que cette créature ne se reprenne.
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Lana

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MessageSujet: Re: Mission 1 bis   Mission 1 bis - Page 2 EmptyDim 13 Mai - 12:21

Un hurlement à glacer le sang. Roxanna. Nous nous arrêtâmes net, tous en même temps. Le commandant se retourna d'un coup, mais n'attaqua pas immédiatement. Puis tout se passa trop vite. Je me retrouvais en train de courir derrière Elytiel et Roxanna mais devant Calypso. Et lorsque je n’entendis plus de bruit de course dans mon dos, je sus que la Cendre avait fait demi-tour. Je m’arrêtai aussi. Essoufflée, même après la brièveté de la cours, je posai mes mains sur mes genoux et me penchai en avant. Un choix s’offrait à moi. Suivre Calypso, désobéir au commandant et leur apporter mon aide. Ou, rejoindre les deux jeunes femmes dans leur course folle. Non. Un choix s’offrait à moi. Courir à ma perte stupidement. Ou sauver ma peau lâchement. Faire un choix, c’est renoncer à quelque chose. Je renonçai à la facilité. Je fis demi-tour moi aussi.

Et je me remis à courir, à plus petites foulées toutefois, histoire d’avoir un minimum de souffle en arrivant devant le monstre et de ne pas juste m’effondrer sur lui. Mais je n’arrivai pas jusqu’à la créature. Je tombai sur Calypso, courbée sous le poids du commandant, deux rues plus loin. Il semblait vraiment mal en point, mais mon amie –Pouvais-je appeler amie cette jeune femme qui en savait plus sur moi que n’importe qui d’autre ? Qui m’avait réconfortée ? Qui m’avait fait plus rire durant ces derniers jours que je n’avais jamais ris depuis la mort de mes parents ?- non plus, n’allait pas fort. Un cri retentit derrière eux et elle tenta d’accélérer, un bref éclat de peur passant sur son visage meurtrit. Mais je n’eus pas l’impression qu’elle se mit à aller plus vite. Je m’approchai d’eux et, sans un mot, passai l’autre bras du commandant sur mon épaule. Il était lourd, surement plus que Calypso et moi réunies, mais je ne le lâchai pas. Je priai juste Kaïa pour que les autres ne soient pas trop loin.
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Vaëln

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MessageSujet: Re: Mission 1 bis   Mission 1 bis - Page 2 EmptyMer 30 Mai - 23:32

Je me débattais, roulant sur les cotés, utilisant mon épée pour repousser ce serpent étrange qui m'avait blessé au bras. Je ne le sentais plus d'ailleurs. J'espérais que ce poison n'en n'était pas un et que les crocs ne s'étaient pas enfoncé trop profondément au point de le rendre inutilisable mais j'avais fait mon devoir et si je devais trépasser, ce serait la conscience sereine en me disant que j'ai protégé les quatre jeunes femmes. Mais je n'allais pas lui rendre la tache aisée. Je n'allais pas mourir en le laissant me terrasser.

La bete hurla et je fis sa queue s'écrouler au sol dans un bruit sourd. Son membre gigota quelques instants avant de rester inerte. Un autre cri. La créature se tenait le visage, un sang noir ruisselant de l'un de ses yeux. J'en profitai pour essayer de me relever mais mon corps s'engourdissait. Je ne pus que ramper quelques instants avant de trouver un endroit qui pouvait me soutenir. Je vis Calypso qui me dit quelque chose mais mon esprit s'embrumer à son tour. Je la sentis me soutenir puis marcher. La créature hurlait derrière moi et ce cri s'amenuisa lentement mais surement. Sans pattes, nous pouvions la distancer, enfin, je l'espérais.

Je sentis une autre présence mais ne put la reconnaitre. Ma vie se troublait et les ténèbres m'envahirent. Je sentais l'effort de la folle du roi et de la personne qui l'aidait dans sa tache mais je portais une armure et elles devaient aussi soutenir ma musculature. Elles ne le purent longtemps mais assez pour se rendre compte que le danger était loin derrière nous. Je m'effondrai au sol mais ne ressentit aucune douleur. Tout mon corps était absent, je ne ressentais rien, ne pouvait mouvoir aucun membre.

"Sucer...poison..."

Il... le...fallait...
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MessageSujet: Re: Mission 1 bis   Mission 1 bis - Page 2 EmptyVen 31 Aoû - 7:46

    HRPG : J'ai écris ce qui me venait sur le coup donc ce n'est sûrement pas très coérant ni très top. Si il faut que je change dite le moi, je le ferais.

    Je me mis en tête du petit groupe, courant comme je ne l’avais encore jamais fait. J’étais terrorisé et si mon visage n’avait pas était cacher par mon armure, on aurait très bien pus le voir. J’étais lâche. J’aurais très bien pus faire demi-tours et allait aider le commandant, après tout nous étions assez loin de la bête pour que les autres soient en sécurités. Mais non. Une fois arrivée a l’extérieur, je m’arrêta et mains sur les genoux, tenta de reprendre tant bien que mal ma respiration, mes poumons étaient en feux, de l’eau aurait était la bienvenue, c’est dans ces moments la qu’on dit respect au sportif qui font ça presque tout les jours. Après un petit moment, je tournai la tête vers le bâtiment, attendant l’apparition du commandant et Calypso. J’allais faire une attaque, si sa continuez comme ça. Je me remis fermement sur mes jambes et me mis une petite gifle discrètement, que personne ne vis (normalement) et doucement (et oui c’était plus facile de s’enfuir que de retourner à la charge), je me dirigeai vers l’entrée des ruines. Je n’eu pas a marcher bien loin, Lana et Calypso apparurent, portant du mieux qu’elles le pouvaient le commandant qui était dans un petit état. Je m’approchais d’elle et leurs prêtèrent mains fortes, ensembles nous le ramenons dehors, en sureté (normalement, oui mieux valait ce
    Méfier).

    Une fois au sol, je laissai Calypso prendre les devants, j’étais une armure après tout et la seule chose que je savais a peut prêt faire c’était soigner une entorse ou un membre casser. Le commandant semblait souffrir d’un autre mal. Il semblait relâcher, comme si c’est muscle était tout mou. Me retournant, je me dirigeai vers les autres, j’enleva mon heaume qui glissa facilement grâce à la sueur. On avait facilement plus chaux sous ce tat de ferrailles, le reste de mon armure quand à elle tempérer ma température à mon plus grand bonheur. Je passai une main douce sur mon corps, cherchant à la remercier ainsi, sans aucun mot. Après tout, elle aussi était vivante, je pouvais m’en rendre compte quand sa voie résonner dans ma tête pour me décrire chacun de ces gestes et pour m’aider dans certain combat. Je pris des gourdes et les tendis a tours de rôles à ton le monde, sa leur fit le plus grand bien. Je souris. Revenant vers Calypso et Lana, je leurs tendirent une gourdes pour elles et put voire qu’elles avaient pris l’armure sous leurs ailes.

    Le commandant était vraiment pas dans son assiette. Il ne bougeait plus, on aurait même crus qu’il ne respirait plus. De quoi ce ronger les ongles, même si on a décider d’arrêter. En parlant de ça, mes doigts arrivèrent en proximité de ma bouche, mais alors que j’avais croquer un de mes ongles à pleine dent, je rencontrais qu’un bout de ferraille. Mon armure. Heureusement qu’elle était la, celle la. Distante, je me mis sur le côté, regardant les autres a la dérober. Tout ça m’avais assez chambouler, les seuls adversaire auxquelles j’avais dus faire face étaient tous des humains, alors que ça, c’était… Je ne savais même pas que sa exister. En plus de cela, je m’étais enfui sans donner un seul coup de main au commandant. Vive l’armure ! Courageuse l’armure, n’Est-ce pas ? Sachant que je ne servais strictement à rien, je m’écartai un peu du campement, j’étouffer dans cet armure même si elle m’apporter fraicheur et bien être, mais j’avais besoin de sentir du tissu sur moi. Une fois hors de vue, je l’enlevai me retrouvant nue. Je nichai mes pieds dans le sable, pour le sentir un peu plus contre ma peau. Mais, mes pieds commencèrent à bruler sous la chaleur du sable, je m’habillai donc rapidement, savourant le faite de creuver de chaux. Retournant au campement, quelque minute plus tard, je remarquai le commandant non loin, assis, enfin plutôt avachis dans une position assise. Je mis mon armure de côtés, bien correctement, je la remettrais plus tard et m’approcha de l’armure. Il était fou, même mal au point, il gardait cet heaume sur son visage, cachant tout le temps son visage, un malade. Mais bon, enfin devant lui, je pris une inspiration avant d’ouvrir la bouche.

    -Je tenais à m’excuser… Lors de l’attaque, je… Je suis partis sous l’effet de la peur… Je ne peu pas vous promettre que je ne recommencerais pas… Je tenais donc à m’excuser…
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Calypso
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MessageSujet: Re: Mission 1 bis   Mission 1 bis - Page 2 EmptyLun 3 Sep - 13:08

Calypso tomba à genoux, les muscles en feu. Elle n'était pas faites pour porter les gens, elle en était maintenant sûr. Si son corps était parfait pour les acrobaties, il n'était pas fait de force, mais de souplesse et d'agilité. Et un commandant en armure demandait un peu de force à porter. Elle était donc épuisée, et devait souffler un moment. Lana était dans le même état qu'elle, et elle entendis le commandant s'effondrer au sol. Elle qui pensait pouvoir avoir quelques minutes de repos... Elle l'entendit murmurer les indications pour le tirer d'affaire. Sucer le poisson. Si simple en apparence. Sauf qu'elle n'avait pas envie de se dévouer. Elle venait de sauter d'un toit, d'utiliser ses poignards et de sauver la vie du commandant, elle estimait avoir fait sa par du marché. Elytiel et Roxanna était en train de revenir vers elle, pourquoi ne pourraient-elles pas le faire elles même ? Les deux femmes avaient obéit parfaitement aux ordres, et rien ne les empêchait de continuer sur leurs lancées. De plus, Roxanna était une armure, elle avait surement un contact privilégié avec son commandant !

Cependant, elle savait qu'elle se cherchait des excuses. Et se doutait qu'au fond c'était elle qui allait devoir finir ce qu'elle avait entrepris. Sauver le prince, sous son identité secrète. Après tout, à le regarder comme ça, allongé sur le sol, on aurait dit qu'il se reposait après cette attaque. Alors, comment les deux nouvelles arrivantes auraient-elles pu se douter qu'il y avait un problème ? Que le serpent de ce monstre avait mordu le seule homme de la mission d'un poison qui semblait se répandre rapidement dans tout son corps ? Et Lana, qui avait surement entendu ces paroles, semblait aussi dubitative qu'elle. Et c'était justement la personne qui ne devait surtout pas voir le visage du commandant. Elytiel, tavernière, n'avait probablement jamais vu le véritable visage du fils du monarque, et Roxanna passait son temps sur les champs de bataille et n'avait jamais connu que le commandant. Mais si Lana, en voulant s'assurer que le commandant allait bien retirait son heaume, tout son secret était perdu. Elle était servante au palais, et depuis qu'il était revenu, on le voyait souvent partout dans le palais. Elle le reconnaîtrais instantanément, ferrais le parallèle... Alors que pendant un moment personne ne bougeait, elle vit l'armure partir pour être un instant seule, et Elytiel commencer à pleurer. Jurant silencieusement alors qu'elle voyait Lana se redresser, elle sourit doucement, elle annonça d'une voix qui ne laissait pas place à la contestation.
- Lana, va plutôt réconforter Elytiel s'il te plait. Je me charge du commandant.

Sans se relever, elle marcha à genoux jusqu'au bras touché du commandant. Avant tout, elle voulait vérifier qu'il était toujours vivant, et que son cœur battait toujours assez fort pour faire circuler le sang et lui permettre d'enlever le poison. Elle glissa deux doigts sous le heaume du prince, pour chercher son pouls. Il était faible, mais cela devrait suffire. Cela devait suffire ! Elle n'avait pas fait tout ça pour rien ! Retirant ses doigts, elle constata que le corps était inerte, couvert de sueur... Elle avait déjà trop tardé. Le serpent avait mordu juste au dessus du coude, la où seules la cuirasse protégeait la peau. Sans ménagement, elle retira les deux plaques qui couvraient le bras du commandant, remonta d'un geste brusque la cuirasse jusqu'à l'épaule, et se focalisa sur la blessure. Deux trous dans la peau, autour des quels la peau se flétrissait. Répugnant son dégout, elle se pencha, baissa la tête, ses cheveux tombant autour d'elle... Elle devait vraiment beaucoup aimer Aryane pour faire tout cela pour son frère. Inspiration. Expiration. Et ses lèvres se placèrent sur le morsure.

Elle ne sais combien de temps elle resta agenouillée dans le sable, suçant le poison, le recrachant... Un instant elle perdit espoir. Rien ne changeait, elle sentait le corps du prince s'affaisser encore plus... Puis soudain, il sembla se remettre petit à petit, ses muscles commençant à se retendre, sa peau reprenant des couleurs. Quand le poison se fit plus rare, elle détacha ses lèvres de la blessure. Le corps du prince se chargerait d'éliminer ce qu'il restait de nocif, mais elle ne voulait pas rester une minute de plus ici. Son poignet gauche envoyait des ondes de douleurs, ses lèvres la brulaient, ses muscles protestaient... Sans ménagement elle se releva elle partit s'assoir un peu plus loin. Peu importait ce qui arriverait au commandant. Il était sauvé à présent. Roxanna venait de revenir, les deux autres cendres étaient toujours ensemble... Elle remonta ses genoux contre elle, elle serra les dents pour ne pas hurler de douleur. Elle n'avait jamais su comment soigner, elle n'avait aucune idée de quoi faire pour son poignet. Etait-il tordu, ou cassé ? Il avait pris du volume et sa couleur faisait peur à voir. Elle n'avait besoin que de repos et d'un peu de temps. Oui, après une nuit de sommeil tout rentrerait dans l'ordre. *Idiote* Elle avait besoin de soin, et elle savait parfaitement qu'elle pouvait perdre l'usage de son poignet si elle ne prenait pas des mesures. Mais elle ne savait pas. Et bouger lui causerait encore plus de douleur.
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MessageSujet: Re: Mission 1 bis   Mission 1 bis - Page 2 EmptyLun 3 Sep - 16:30

Nous dûmes parcourir quelques mètres en supportant le poids du commandant. Ou peut-être même quelques dizaines de mètres. Voir un kilomètre. La ville était-elle donc si grande que ça ? Les autres avaient-il fuit si loin ? Je me contentais de serrer les lèvres et de mettre un pied devant l'autre. Juste un. On verrait après pour le prochain. Voilà... Un autre, maintenant. Je ne pouvais pas abandonner. Je ne devais pas abandonner, ou nous étions tous foutus. Calypso ne pourrait jamais mettre le commandant en lieu sûr toute seule, en supposant qu'elle veuille bien me laisser là. J'étais aussi essoufflée que si j'avais monté et redescendu une centaine de fois l'escalier des milles marches. L'épaulette du commandant me sciait l'épaule, son armure devait presque doubler son poids.

Et finalement, les bâtiments floraux laissèrent la place au sable. Nous n'étions visiblement pas du même côté de la ville que celui par lequel nous étions entrés. Je m'effondrai sur le sol, mes genoux cédant enfin sous mon poids. Je sentis la peau de mes genoux se déchirer sur une pierre sur le sol, mais je ne sentis même pas de douleur, l'organisme probablement saturé de Kaïa savait quelle drogue m'avait fait tenir jusque là... Mais, si nous avions rejoins les deux autres, le commandant n'était pas pour autant sortit d'affaire. J'espérai que Roxanna aurait pu nous aider à présent, toutefois, seules Calypso et moi entendirent le commandant murmurer ce qui pouvait bien être son dernier ordre.

Je pris quelques secondes pour les détailler. Le heaume du soldat cachait son visage, mais sa poitrine se soulevait à peine. Quand à la jeune folle, elle n'avait pas l'air en très bon état non plus. Son poignet, notamment, avait prit une étrange teinte légèrement violacée. Je pris donc l'initiative de soigner le commandant et me relevai tant bien que mal. Ma vision s'obscurcit brusquement et tout se mit à tourner mais je restais sur mes jambes. Je n'eus pas le temps de toucher le blessé que Calypso me dit d'un ton sans réplique d'aller plutôt réconforter Elytiel, la jeune cuisinière. Je me retournai et clignai des yeux pour retrouver une vue adaptée à cette fin de journée lumineuse. Elytiel était effectivement assise un peu à l'écart et sanglotait doucement.

Je pris conscience de l'ironie de la situation. Elle n'avait, finalement, pas fait grand chose. Tout juste avait-elle dû se mettre à courir, sous la protection d'une armure. Elle était plus âgée que moi, plus forte. Et il fallait que j'aille la consoler, elle. Ce n'était pas de l'égoïsme que je ressentais, juste une intense fatigue. Mais je marchais tout de même vers elle. Je devais la réconforter. Après, et seulement après, je pourrais me laisser aller moi aussi. Peut-être était-ce parce que Calypso me l'avait demandé. Ou encore par pur altruisme. Ou simplement parce qu'Elytiel m'avait réconfortée moi aussi, au début de notre périple. Ou peut-être avais-je grandis. Peut-être que le grand air avait rassuré la Lana d'avant. Peut-être...

Quoi qu'en était la raison, je m’approchais de la cuisinière. Je m’assis près d'elle, un peu mal à l'aise. La Lana d'avant ne devait pas avoir totalement disparu, car si je n'avais pas hésiter avant de soutenir le commandant, ce fut avec appréhension que j'allais chercher le contact de la main d'Elytiel, juste sa main. Je remarquai aussi que les miennes tremblaient, probablement d'épuisement. Je masquais ce tremblement en pressant fort la sienne, pour la réconforter, ce qui déclencha une vague de douleur dans mon épaule meurtrie par l'armure du commandant. Je me sentis frémir, et je sus que je ne pourrais pas mettre mon bras derrière ses épaules.

Je ne dis rien, de peur que ma voix tremble et ne laisse paraître le trouble qui me prenait. Et l'inquiétude que j'avais pour le commandant. S'il mourrait... Non ! Après la perte du Mage, ce n'était pas une option. Les pleurs de la jeune fille s'espacèrent, puis ses larmes cessèrent de caresser ses joues. Tout juste était-elle quelques fois secouée de sanglots. Une fois sûre qu'elle s'était calmée, je relâchai doucement la pression de ma main et me relevai.

- ça va aller ? lui demandai-je.

Elle acquiesça et je m'éloignai un peu et pris le temps de m'examiner. Ma tunique avait été déchirée par l'épaule métallique du blessé et une rose écarlate s'étendait autour de la déchirure. Je palpais délicatement et retins une grimace. Le poids de l'homme qui portait l'armure cumulé à celui de celle-ci, le tranchant de la pièce métallique et les frottements occasionnés par la marche avaient entamé ma peau. Je retirai mes doigts, eux aussi à présent parsemés de petites gouttes de sang. Si la blessure ne cessait pas de saigner, elle pourrait nécessiter d'être recousue. Quand à mon genoux, ce semblait superficiel. Il fallait juste que je rince la blessure incrustée de sang et elle guérirait toute seule.

Je décidais d'aller m'enquérir de l'état de Calypso. Roulée en boule près du commandant, elle semblait mal en point, elle aussi. Je m'approchai d'eux en boitillant légèrement. Je me laissais tomber dans le sable à côté d'elle. Elle tenait son poignet gauche de la main droite et il semblait drôlement amoché. Je m'étonnais qu'elle n'ait pas retiré le heaume du commandant, pour lui donner un peu d'air, mais elle devait avoir ses raisons. Il semblait avoir repris un peu de forces et il avait à présent de grandes chances d'avoir presque récupérer d'ici peu. Par contre, il était clair que le poignet de la cendre avait besoin de soin, tout comme mon épaule. Toutefois, il n'y avait pas de guérisseur dans notre petite troupe.

La mission semblait devoir être remise ultérieurement. Pour aujourd'hui, la nuit allait tomber d'ici une à deux heures, et nous aurions mieux fait d'avoir retrouver le couvert et la sécurité des bois avant que le ciel ne se teinte d'orange. J'en fis part à Calypso, parlant d'une voix suffisamment forte pour que Roxanna, qui s'était assise tout près après avoir eu une courte conversation avec le commandant puisse entendre mes suggestions elle aussi :

- Je crois que pour aujourd'hui, la mission tombe à l'eau. Nous devrions retourner nous mettre à l'abri dans la forêt près de nos montures en contournant un peu la ville. Je ne crois pas que ce serait prudent de rester dans les environs de nuit et dans notre état. Nous devrions reprendre des forces cette nuit, et nous verrons bien demain. de plus, nous avons besoin du matériel de soin que nous avons laissé avec les chevaux, d'eau et de nourriture.
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MessageSujet: Re: Mission 1 bis   Mission 1 bis - Page 2 EmptyDim 30 Sep - 6:21

Je me sentais léger. Je ne comprenais pas ce qui se passait tout autour de moi. Je n'entendais rien, ne voyait plus rien. Je ne sentais même plus le poids de mon armure. Étais-ce la mort qui venait prendre son du ? Ce combat était donc le dernier ? Un sourire naquit sur mes lèvres. Mourir... J'avais affronté tant d'ennemis mais aucun n'avait la force d'un gorille, aucun n'avait le poison d'un serpent, aucun n'avait les crocs d'un lion...

J'avais prévenu Père que cette mission était risquée et voilà que je me retrouve agonisant, empoisonné et surement mourant... Si seulement le roi m'avait écouté... Des Armures auraient été plus aptes à combattre cette chose... Oui... Un détachement d'Armures auraient été plus approprié pour une mission aussi importante... Je ne comprends toujours pas son choix...

Je sens une secousse lointaine lorsque mon corps touche le sol. Un mal me ronge de l'intérieur. Je sens le poison circulé dans mes veines, tétanisant mes muscles un à un... Ma fin venait doucement, sans douleur, sans mal... J'allais mourir comme si je m'endormais... Tant que les femmes sont en sécurité, ma mort m’incombe peu. Je ne suis que le commandant et le Prince. Je ne suis pas aussi important que ma soeur... Désolé Aryane, je n'ai pas réussi à défendre ton promis...

...

Mes yeux s'ouvrent sur une immense plaine dont l'herbe luit sous la lumière du jour. Un magnifique château doré se présente devant moi. Son architecture me fait quelque peu pensé à la capitale. Le soleil est haut dans le ciel dont aucun nuage vient projeter d'ombres de pluies. A part cette plaine et ce château, rien aux alentours. Serait-ce le Paradis ? Mon heure est donc venu et le repos m'est enfin accordé. Je m'avance vers le château.

Celui ci plus est plus grand que je le pensais. Plus je continue de progresser vers lui, plus il grandit. L'impression me laisse perplexe. Un léger vent vient s'engouffrer dans mes cheveux. Je n'avais pas fait attention mais je n'ai plus mon casque... Ni mon armure d'ailleurs. Je me trouve avec mes habits de Gouvernant.

Les portes du château se dessinent lentement et je perçois une personne. Impossible à dire si c'est un homme ou une femme mais elle regarde dans ma direction. Est-elle venue pour moi ? Serait-ce un messager pour m'avertir de ma nouvelle condition ? Je ne peux qu'attendre les réponses qui, j'en suis sure, se trouveront avec l'inconnu.

Alors que je m'approche, cette forme se dessine un peu plus. Une femme magnifique, sublime... En fait, aucun mot ne pourrai décrire la beauté, le charisme, la force qui émane de cette femme. Une légère aura doré illumine ses formes. Ses cheveux sont d'un noir aussi profond que l'obsidienne, ses yeux d'un marron très prononcé, ses traits très fins... La perfection se trouvait devant mes yeux.

"Il n'en pas encore temps pour vous de mourir."


J'entendis ces paroles alors que les lèvres de la femme ne bougèrent point. Puis, je sentis la douleur revenir, le poids de mon armure se faire sentir et mes yeux se fermèrent.

...

J'étais en sueur... donc en vie. La douleur avait disparu et je sentais mes muscles répondre à mes ordres. Mon masque était toujours présent sur mon visage. Avec de la chance, personne ne l'avait retiré. Le soleil déclinait fortement et la nuit ne tarderait pas. Je me relevais pour boire un peu dans ma gourde et visualiser ce qui se trouvait tout autour de moi. Roxanna faisait le guet, Calypso et Lana se trouvait l'une à coté de l'autre et Elityel ne se trouvait pas loin avec Roxanna.Toutes étaient en vie bien que je vis le poignet de Calypso. Sans un mot, j'entrepris de trouver de quoi faire une atèle provisoire. Fort heureusement, nous étions encore proche de la cité des Anciens et en quelques minutes, je revenais vers elle.

"Laisse moi faire".

Je sortis ma dague et arracha plus que découpa une bandelette assez longue pour maintenir l'atèle sur le poignet et sur l'épaule.

"Nous devons repartir, je..."

Crois que je connais le chemin ? Elles allaient me prendre pour un fou. Aucun cartographe ne s'était aventuré jusqu'ici. Pourtant, je me sentais comme attiré par la cité, comme si elle m'appelait.

"Suivez moi. Même manœuvre d'avance."


Tout en aidant Calypso à se relever, je lui soufflais un "Merci" avant de reprendre la place qui était mienne, ce qui veut dire en position de tête. Je ne ressentais aucune douleur à ma jambe et le poison devait avoir totalement disparu de mes veines. J'avais vu les taches noirâtres sur le sable. Pourtant, mes pas continuèrent de m'amener dans des directions inconnus. Je me sentais pousser, attirer par quelques choses jusqu'à arrivé enfin devant une petite ruelle qui, malgré le soleil se couchant, m'indiquant des escaliers descendant dans les profondeurs de la cité.. Je me retournai vers mes camarades avant de faire quelques pas et de suivre les marches.

Je restai sur mes gardes. Je ne sais pas si nous étions en sécurité mais une chose chatouilla mes narines. Une odeur nauséabonde qui devint de plus en plus fort. Je remontai ma cape pour me couvrir le nez dont l'odeur devenait de plus en plus atroce. Si les femmes parlèrent entre elles, jamais je ne les entendis. Mon corps répondait mais mon esprit résidait autre part. Je continuais dans ce qui semblait être des égouts. Le chemin m'apparaissait comme si j'avais moi même construit cette cité ce qui était bien impossible...

Notre petit périple dans les égouts pris fin lorsque nous vîmes des escaliers remontant vers la surface. Un long couloir apparut en haut des marches et j'avançais toujours avant de m’arrêter brusquement. Devant nous, sur le sol, d'étranges dalles colorés avec des formes représentant animaux légendaires ou non et des humains. Je ne connaissais pas le chemin mais dans le doute, si cela était un piège, je préférai demander conseil auprès des femmes.

"Vous avez une idée ?"

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